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"Un podium qui me ravit"

Eurosport
ParEurosport

Publié 11/09/2006 à 18:00 GMT+2

Alexandre Prémat restera le troisième homme fort du GP2, avec le champion Lewis Hamilton et son dauphin Nelson Piquet Jr. Le Français revient sur sa saison, sa complicité avec Lewis Hamilton et dit son admiration pour toute l'équipe ART.

La bataille a été rude pour obtenir cette 3e place finale du GP2 2006 !
Alexandre Prémat : L'année dernière, j'avais échoué à un demi-point de Scott Speed, et les trois premiers du G2 étaient partis en Formule 1. Je finis derrière Lewis [Hamilton] et Nelsinho [Piquet Jr] : ce podium est quelque chose de super sympa. J'ai remporté une victoire, je suis monté de plusieurs fois sur le podium. Seul bémol : je n'ai fait aucune pole position et j'en suis désolé !
ART a eu des difficultés cette année en qualification et n'a fait qu'une pole, avec Hamilton, à Monaco...
A.P. : On a eu du mal en qualification car on n'avait pas une voiture trop agressive dans tout ce qui était développement des pneus et set-up. On avait une voiture vraiment extraordinaire en début et en fin de course, ce qui nous a permis de gagner des courses et de faire de nombreux podiums. Personnellement, j'ai eu pas mal de petits problèmes mécaniques qui se sont enchainés. Après deux meetings, j'étais 5e ou 6e au championnat, alors que j'aurais sans cela pu être 1er ou 2e. Et puis, en milieu de saison, j'ai encore eu des petits soucis à Hockenheim, à Istanbul, et pour finir des problèmes de boîte de vitesses à Monza. Ces ennuis ont été frustrants mais je suis ravi de ce podium.
Il restera aussi cette victoire à Montmelo à l'issue d'une lutte intense contre Hamilton, et des remontées spectaculaires comme à Mangy-Cours.
A.P. : A Barcelone, j'ai remporté ma 3e course en GP2. C'était un très beau dépassement sur Lewis, dans le dernier tour. On a fait d'autres courses un peu moins spectaculaires mais on a fini sur le podium? Et puis d'autres vraiment exceptionnelles comme à Magny-Cours, au Nürburgring, à Istanbul, où on est remonté très très fort.
Lewis Hamilton vous a décrit comme un équipier "très fort", et il a dit espérer vous revoir bientôt dans un paddock de Formule 1&hellip
A.P. : On a partagé de très bons moments. Il a montré beaucoup de concentration et acquis beaucoup de la méthode de travail que j'avais l'an dernier avec Nico Rosberg. Il y avait une très bonne complicité entre nous. On n'a jamais eu de gros accrochages en course, juste des petites touchettes. Sur les paddocks, on était assez copains. J'espère le retrouver d'ici un an ou deux car je pense que son avenir va vite se faire en F1 avec McLaren ou un autre team. Je l'ai aidé comme et il m'a aidé à me préparer pour la suite.
Avez-vous un exemple de cette complicité ?
A.P. : L'un des meilleurs moments de la saison a été nos retrouvailles dans le paddock de Barcelone. Mon dépassement a été considéré comme limite par certains obervateurs et fantastique par d'autres. Il est venu me voir à la fin pour me dire 'Tu as vraiment fait un très beau dépassement'. Il n'a jamais dit que j'avais été fou sur ce dépassement. Il a remarqué que j'étais un pilote qui capable d'aller en Formule 1. Lewis, c'est un futur champion du monde de Formule 1. J'espère y aller aussi pour me battre avec lui, car c'est un très bon équipier comme un très bon adversaire.
Pour vous, cette seconde année en GP2 signifie aussi la fin d'une histoire avec ART&hellip
A.P. : J'ai vécu deux années vraiment très spéciales en GP2. Ça faisait déjà quatre ans que je roulais avec eux en Formule Renault et Formule 3 (ASM). Je connaissais toute la famille : les ingénieurs, les mécaniciens, Frédéric Vasseur, Nicolas Todt... Dès le début, en 2005, on a vraiment poussé à fond et on l'a vu à travers les résultats. L'ambiance a été extraordinaire. Ce sont des gens qui travaillent, qui ont toujours envie de gagner des courses. On ne peut que les remercier. Aujourd'hui, ASM et ART sont vraiment les deux meilleures écuries du monde en Formule 3 et en GP2.
Comment se présente la suite ?
A.P. : Je suis en discussion pour aller en Formule 1, en deuxième, troisième ou quatrième pilote. Si les chances sont faibles, il faudra savoir aller regarder en ChampCar, faire un petit 'coucou' à Sébastien Bourdais, rencontrer des gens du championnat et pourquoi pas décrocher un test en octobre. Je suis également pilote Mercedes. Le DTM est également une piste.
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