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France - Espagne : Les 5 raisons qui font craindre une démonstration espagnole

Glenn Ceillier

Publié 02/09/2014 à 21:51 GMT+2

La France retrouve l’ogre espagnol (22h00). Les Bleus risquent de souffrir devant l'armada des frères Gasol. Voici cinq raisons qui justifient notre inquiétude.

Pau Gasol (Espagne) et Boris Diaw (France) aux JO 2012

Crédit: Panoramic

Pau Gasol est là…

L'Espagne a longtemps été le cauchemar des Bleus. Mais un joueur symbolise plus particulièrement cette domination : Pau Gasol. S'il a décroché huit médailles en dix compétitions internationales, l'aîné des Gasol, inarrêtable dans le basket FIBA, aime martyriser la raquette tricolore. Depuis ses débuts au sein de la Roja en 2001, le double champion NBA n'a jamais connu la défaite face à la France. Sur la période, les Bleus ont remporté trois rencontres lors de leurs duels face à leur voisin espagnol : lors du match pour la troisième place à l'Euro 2005 (98-68), en 2010 au Mondial (72-66) et en demi-finales de l'Euro 2013 (75-72). Trois matches où Pau Gasol n'était pas là.  A l’Euro 2009 (28 pts, 9 rbds), en finale de l’Euro 2011 (17 pts, 10 rbds) ou encore aux Jeux 2012 (10 pts, 11 rbds), le nouveau joueur des Chicago Bulls (2m13) a en revanche marqué ses dernières sorties face aux Bleus de son empreinte. Et cet été, il est à son meilleur niveau, comme en témoignent ses statistiques dans ce tournoi (23.7 points, 6.7 rebonds et 2.3 contres).
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Pau Gasol avec l'Espagne lors de la Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

L'Espagne a des centimètres à revendre, pas les Bleus

On l'a vu face aux Brésiliens. Orpheline de Joakim Noah, Alexis Ajinça, Kévin Seraphin et autres Ian Mahinmi, la raquette française manque de puissance et d'expérience au plus haut niveau. Joffrey Lauvergne et Rudy Gobert sont encore un peu tendres. Certes, il y a eu du mieux face à la Serbie, notamment grâce à Lauvergne. Mais ce secteur reste un point d'interrogation. Or, l'Espagne est sérieusement armée dans la peinture. Avec Pau et Marc Gasol mais aussi Serge Ibaka et dans une moindre mesure Felipe Reyes, la Roja présente une armada impressionnante sous le cercle. Aussi riche en talent qu'en centimètres sous la toise. Sans surprise, l'Espagne est d'ailleurs jusqu'à présent la meilleure équipe aux rebonds de la compétition. 

La Roja est vexée

L'Espagne n'a pas aimé. Mais alors pas du tout. Les Espagnols ont encore en travers de la gorge leur défaite face à la France à l'Euro 2013, en demi-finales. Ce revers a mis un terme à la série des Ibères, champions d'Europe 2009 et 2011. Le scénario renversant du match a aussi contribué à la frustration ibérique. Si les frictions entrevues entre les deux sélections ces dernières saisons n'y sont pas étrangères (ndlr : agression de Batum sur Navarro aux J.O. 2012 ou encore la cravate de Fernandez sur Parker en finale de l'Euro 2011), les sifflets du public espagnol à l'encontre de l'équipe de France en disent long sur le sentiment qui règne en Espagne. Les frères Gasol and co. vont être remontés et comptent bien s'offrir le scalp des Français, champions d'Europe en titre, pour remettre les pendules à l'heure et réaffirmer leur domination sur le Vieux Continent.
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Serge Ibaka avec l'équipe d'Espagne à la Coupe du monde 2014

Crédit: Panoramic

 L'armada espagnole présente toutes ses armes

A domicile, l'Espagne a sorti l'artillerie lourde. Epargnée par les blessures, la Roja aligne toutes ses stars. Laissés au repos pour l'Euro 2013, Pau Gasol et Juan Carlos Navarro ont fait leur retour pour cette campagne. Du coup, la sélection ibérique est riche en talents à tous les postes. Si la raquette est monstrueuse (Pau et Marc Gasol, Ibaka), le secteur extérieur n'est pas mal non plus. Rudy Fernandez et Juan Carlos Navarro sont ainsi des scoreurs d'exception, tandis qu'à la mène, on ne sait plus où donner de la tête avec Calderon, Rubio et Rodriguez… Quand la France compte ses absents de marque (Parker, Noah, Ajinça, De Colo…), l'Espagne a abordé cette compétition avec le statut de favori. Si tout le monde attend une finale Etats-Unis-Espagne, la Roja peut tout simplement se permettre de viser un deuxième titre de champion du monde en huit ans.

Les Espagnols ont déjà trouvé leur rythme... et il est infernal

En même temps, ils se connaissent depuis si longtemps. Mais les Espagnols ont déjà montré qu'ils étaient dans le bon tempo pour cette compétition sur leurs terres. Ils n'ont pas eu besoin de beaucoup de matches pour se chauffer et semblent décidé à faire le show à toutes les occasions. Non contents d’avoir écrasé sans surprise l'Iran (90-60) et l'Egypte (91-54), ils ont fait exploser le Brésil (82-63), équipe pourtant solide qui est sortie vainqueur des Bleus samedi dernier (65-63), au terme d’un match plein, bouclé très tôt. Tout cela ne laisse rien augurer de bon pour l'équipe de France qui sait du coup à quoi s'attendre.
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