Mondial 2014 - France - Joffrey Lauvergne : "Personne ne nous attendait"

Deux compétitions avec les A et déjà deux breloques : l’or européen en 2013 puis le bronze mondial ce mois-ci. A bientôt 23 ans (il les aura le 30 septembre), Joffrey Lauvergne s’est déjà constitué un très solide palmarès en sélection. Pour le néo-joueur du Khimki Moscou, cette nouvelle campagne rassemble des sentiments de fierté et de sensation du devoir accompli.

"Remporter une médaille c’était l’objectif. On est fier bien sûr de faire partie de la première équipe qui a gagné une médaille aux championnats du monde. On est encore plus fier car personne ne nous attendait là. Donc c’est très bien" s'est-il félicité

Lui-même sur le plan individuel s’en est plus que bien tiré avec une moyenne de 9,2 points et 5,3 rebonds par match (ce qui en fait le meilleur rebondeur de l’équipe)."J’ai progressé car on a tous un petit peu changé de statut dans la mesure où on ne nous attendait pas là. On a joué au meilleur niveau mondial, c’était très bien ".

Surtout, Joffrey Lauvergne et ses coéquipiers ont pu mesurer tout au long de la compétition le formidable élan populaire qui les a accompagné en France et en Espagne. "Le soutien des supporters c’est toujours quelque chose de plus. De savoir que les gens te soutiennent ça t’aide un peu dans les moments difficiles; ça peut te réconforter. Ca t’aide à passer à autre chose car tu sais que les gens attendent beaucoup".

Ces attentes risquent d’être plus grandes encore pour la prochaine compétition internationale puisque l’Euro 2015 aura lieu en France (à Montpellier pour la phase de poules puis à Lille pour les phases finales). Mais Joffrey Lauvergne est catégorique sur un point : sa motivation sera la même, l’aspect compétition à la maison ne rentrant pas en ligne de compte.

"C’est dommage que l’Euro à la maison soit une motivation pour certains; moi ça n’est pas parce que c’est en France que ça me motive de venir, c’est parce que c’est l’équipe de France. C’est très bien pour la Fédération mais moi ça ne change rien par rapport à ma motivation. Que ce, soit en France, en Belgique ou en Ukraine ça ne change rien pour moi".

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