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Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/09/2011 à 18:16 GMT+2

Comme toujours, l'équipe de France en a bavé face à la Grèce et son inégalable habileté à faire déjouer l'adversaire. Mais cette fois, elle a trouvé la solution au problème. Preuve que quelque chose a changé. Les Bleus se félicitent d'avoir su faire front dans la difficulté pour passer en demies.

2011 Euro France Parker

Crédit: AFP

Un quart de finale. Un match couperet contre la Grèce, leur bourreau antique. Un Tony Parker en manque d'adresse pendant de longues minutes. Un scénario très compliqué avec un début de match complètement raté. Tout ! Il y avait tous les ingrédients pour voir la France se prendre encore une fois les pieds dans le tapis. L'équipe a finalement balayé ses difficultés d'un revers de main pour s'offrir un ticket pour les demi-finales de l'Euro (64-56), une première depuis 2005. Les Bleus continuent de voguer contre vents et marées. Le navire bleu tangue mais ne coule pas. C'est la nouvelle marque de fabrique de cette équipe, capable de passer outre les difficultés et trouver à chaque fois des solutions pour atteindre son but. "On a confiance en nous, on sent qu'on peut aller plus haut. Tout ce qu'on a fait depuis le début de l'Euro, c'est au mental", estime le capitaine Boris Diaw.
Face à la Serbie, l'Italie ou encore la Turquie, les Tricolores avaient déjà démontré leur force de caractère pour rester debout dans les difficultés. Jeudi, c'est peut-être encore plus significatif. On ne parle plus de matches de poule où on peut tenter de se rattraper ensuite. Ils ont su répondre présent dans une rencontre à élimination directe, ces rendez-vous où ils avaient pris la mauvaise habitude de se manquer. "On était crispés. L'enjeu était énorme", avoue d'ailleurs Ali Traoré. Mais les protégés de Vincent Collet "n'ont jamais paniqué" selon Tony Parker, ne sont "pas affolés" ajoute Noah. "Cette victoire va nous donner beaucoup de confiance car on avait perdu les deux derniers quarts de finale. Ca met obligatoirement de la pression", estime TP, ravi de sortir enfin les Grecs, cette "bête noire avec son jeu si atypique."
"Pas beaucoup d'équipes peuvent faire ça"
Venir à bout de la Grèce dans un match bouclé dans les 60 points démontre aussi la nouvelle force de ce groupe. Les Français, longtemps endormis par le jeu grec, se frottent surtout les mains d'avoir su s'imposer alors qu'ils n'ont pu imposer leur style. "C'est bien de pouvoir gagner ce genre de match où on ne joue pas très, très bien. Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui peuvent le faire. C'est la force de cette formation. On trouve toujours un moyen de gagner même si ce n'est pas très beau à voir", applaudit Noah. Tony Parker, habitué aux déceptions en quart de finale ces derniers étés, est sur la même longueur d'onde. "Ce qui est bien avec cette équipe c'est qu'on ne fait pas notre meilleur match mais on arrive quand même à l'emporter. Avant, on n'aurait pas gagné". En clair, qu'importe le flacon pourvu que l'on ait l'ivresse.
Conscient que ces joueurs ont abordé la rencontre un peu trop sous pression, Vincent Collet est aux anges : "On a su faire front et à la fin on a gagné 'à la grecque'. On les a eus à l'étouffée et c'est encore meilleur!", se réjouit le sélectionneur tricolore. Les Bleus ont exorcisé beaucoup de vieux démons avec ce match. Ils démontrent aussi qu'ils possèdent plusieurs cordes à leur arc. Soulagés par cette victoire, ils espèrent toutefois retrouver leurs points forts en demi-finale vendredi. Car si ça sourit un peu plus, ils peuvent se mettre à rêver. "Notre but c'est d'aller directement à Londres et ça passe par une finale", conclut Nicolas Batum. La Grèce et ce fameux stade des quarts passés, tout est possible.
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