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Les arroseurs arrosés

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ParEurosport

Mis à jour 07/09/2011 à 22:38 GMT+2

Comme après chaque rencontre de l'équipe de France durant l'Euro, notre envoyé spécial vous livre ses impressions. Usant leurs adversaires avec leur intensité, les Bleus semblent payer un peu le coup de leurs efforts et la répétition de matches. L'adresse de Joakim Noah aux lancers change la donne.

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Crédit: Eurosport

LA FATIGUE SE FAIT SENTIR
Tony Parker l'a souligné après le match. On l'a senti sur le parquet. A l'image d'un Nicolas Batum - impressionnant en première mi-temps et moins tranchant ensuite -, les Bleus semblent un peu usés par la répétition du match. Boris Diaw a ainsi clairement semblé subir le contrecoup face aux Turcs, comme l'a confirmé Vincent Collet. Le manque de profondeur du banc est une des explications. L'intensité défensive démontrée à chaque match aussi tout comme le calibre des adversaires. Presque tous les soirs, les Bleus ont rencontré de sérieux clients et n'ont pas pu faire tourner. Cette victoire face aux Turcs peut permettre aux Français de soulager un peu certains cadres lors des deux prochains matches.
EN MODE DIESEL
On peut louer leur capacité de réaction. Ou leur force de caractère. Il n'empêche, les Français connaissent quelques difficultés à rentrer dans leur match depuis le début de l'Euro. Face à l'Allemagne (9-2, 5e), la Lettonie (18-25, 10e), l'Italie (23-20, 10e) ou encore la Serbie qui a fait la course en tête au début de la rencontre, les Bleus ont toujours mis quelques minutes avant d'enclencher la vitesse supérieure. Mercredi face aux Turcs, les coéquipiers de Boris Diaw ont encore pris un 10-2. Alors certes, ils savent à chaque fois s'adapter par la suite et user l'adversaire pour revenir et passer devant au tableau d'affichage. Mais il serait préférable de commencer du bon pied face à des équipes comme l'Espagne et la Lituanie. Face à tel client, chaque passage à vide peut se payer cash.
5 SUR 6 : PAS DE HACK-A-NOAH
Ce n'est pas désagréable. Et c'était une rareté dans le basket français depuis quelques années. La France a enfin un pivot qui sait tirer des lancers. Son shoot n'est pas le plus beau - et c'est un euphémisme - mais Joakim Noah, qui a manqué de réussite dans le jeu mercredi (1 sur 7 aux tirs), met ses lancers. En NBA, il tire à 74% de réussite. A l'Euro, il est encore plus adroit (82.4%). Face aux Turcs, sa série au début du troisième quart-temps (5 sur 6 aux lancers) a permis aux Français de se mettre sur la bonne voie avant de faire le trou. C'est clairement un atout en plus. Les adversaires de Français ne peuvent pas faire de Hack-a-Noah.
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