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"On va y arriver"

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ParEurosport

Mis à jour 19/09/2011 à 08:52 GMT+2

Les Français sont décidés à apprendre de leur échec en finale de l'Euro 2011 face à l'Espagne (98-85) pour revenir plus fort. A l'image de Tony Parker, les Bleus sont persuadés que cette expérience peut leur permettre de passer un nouveau cap et s'offrir l'or.

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Crédit: Eurosport

"On n'est pas très loin. Un jour, on va y arriver". Face aux médias, après le revers en finale contre l'Espagne, Tony Parker donne très vite le ton. La défaite n'est pas encore digérée. Mais déjà, les Français sont tournés vers l'avenir. Cette campagne 2011 leur a ouvert l'appétit. Loin d'être rassasiés par cette médaille d'argent - la deuxième de l'histoire de l'équipe de France à l'Euro -, ils ne pensent qu'à une chose : revenir le plus vite possible pour prendre leur revanche. "On n'a pu terminer en beauté. Cela me donne encore plus de motivation pour continuer", lâche un Tony Parker au regard décidé. A l'image de leur leader, les Français ne sont pas apparus devant la presse abattus.
Dimanche soir, l'Espagne était tout simplement "plus forte", " quasiment imbattable", selon Vincent Collet. Mais personne n'oublie la belle campagne tricolore en Lituanie. "Une équipe est née, c'est indéniable, enchaîne le sélectionneur tricolore. On l'a vu au jour le jour. " "On est sur la deuxième marche du podium, ce n'est pas rien quand-même", rappelle Ali Taoré. Pour les Français, cette défaite peut même être un mal pour un bien. Certes, ça fait toujours "mal de perdre en finale" avoue Joakim Noah, le plus touché des Bleus. Mais les Tricolores, impressionnés par la dureté et l'expérience des Ibères dans ce grand rendez-vous, veulent se servir de cet échec comme d'une leçon.
"Comment jouer pour être champion"
"Ce match va nous servir pour l'avenir. On sait maintenant comment il faut jouer pour être champion. Tout le monde a beaucoup appris ce soir", résume Tony Parker. Elu dans le cinq majeur de la compétition, le triple champion NBA, meilleur marqueur du tournoi, donne déjà les ingrédients qu'il a perçus dimanche soir et qu'il compte revoir dans son équipe : "La prochaine fois que l'on vient en finale, il faudra jouer plus physique, plus méchant comme l'Espagne ce soir." Le meneur des Spurs, qui a perdu sa première finale après quatre succès, souligne aussi que beaucoup de ses coéquipiers découvraient l'atmosphère pesante d'une finale. "Mais c'est bien, ils vont apprendre", se félicite le meneur. "On est phase d'apprentissage. C'est encourageant pour la suite", enchaîne Florent Pietrus, le doyen du groupe.
Le message est clair. Cette finale n'est pas un aboutissement. Plus le début d'une grande aventure. Tous les Bleus répètent ainsi qu'ils comptent progresser. Ali Traoré avoue qu'ils ont même déjà calé des petites séances avec Joakim Noah pour travailler ensemble. "C'est un encouragement pour le futur. Si on peut reproduire le même type de préparation, on peut se préparer à vivre de belles années", se félicite Vincent Collet. "On a les Jeux l'année prochaine, l'Euro 2013 et peut-être l'apothéose en 2015 (avec l'Euro en France)... On peut voir l'avenir sereinement avec cette équipe. On a ce qu'il faut pour réussir. Avec le retour de Ronny (Turiaf), Yannick Bokolo ou encore de Rodrigue Beaubois, on pourra aussi améliorer notre équipe. On n'est pas très loin", s'enflamme Tony Parker, qui souligne l'importance de revoir tout le monde chaque été pour faire comme l'Espagne. Accumuler de l'expérience pour enfin décrocher cette médaille d'or, l'objectif désormais annoncé de cette équipe. La leçon est retenue.
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