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Parker, l'évolution

Glenn Ceillier

Mis à jour 09/09/2015 à 18:12 GMT+2

Tony Parker a signé sa compétition internationale la plus accomplie avec l'équipe de France. Le meneur des Bleus a encore trouvé le moyen de progresser pour se rapprocher du joueur accompli qu'il rêve de devenir aussi bien sur le parquet qu'en dehors.

Eurosport

Crédit: Eurosport

On n'a pas fini d'être bluffé par Tony Parker. Année après année, le meneur trouve toujours une nouvelle manière d'étonner son monde. De son premier titre NBA à ses sélections au All Star Game en passant par ses festivals offensifs (55 pts en novembre 2008) ou encore son trophée de MVP de la finale 2007, on pensait avoir fait le tour de ce joueur hors norme pour le basket français. A 29 ans, TP a montré cet été qu'il pouvait encore progresser pour se rapprocher un peu plus du champion qu'il rêve de devenir à la fin de sa carrière. Durant cette campagne lituanienne, le Français, grand admirateur de Michael Jordan pour ses qualités de joueur mais aussi pour son charisme, a ainsi encore trouvé le moyen de s'améliorer. Sur et hors du parquet.
Pour son sixième Euro, Tony Parker a terminé le tournoi balte avec le statut de meilleur marqueur de la compétition (22.1 pts). Sur le fond, ça n'a rien d'étonnant. En NBA ou même dans les différentes grandes compétitions internationales où la France a eu la chance de pouvoir compter sur ses services, l'ancien champion d'Europe juniors 2000 a toujours affolé les compteurs. Cet été pourtant, il y a une vraie évolution. Dans ses choix, sa manière de sélectionner ses moments pour frapper ou dans sa lecture des défenses adverses, il a encore passé un palier. "Je pense que je m'améliore, confie le triple All Star. C'était clairement mon meilleur Euro. J'ai progressé dans le jeu FIBA pour choisir le moment de prendre mes tirs. Je me sens de mieux en mieux". Scoreur d'exception, TP ne s'est en plus pas contenté d'alimenter la marque en Lituanie. Très affûté, il a aussi distribué le jeu (4.4 pds) et défendu comme rarement.
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2011 Eurobasket Spain-France Jose Calderon and Tony Parker

Crédit: AP

Son autre axe de progression n'est pas passé inaperçu. C'est sa nouvelle facette de leader. Des premiers pas à l'INSEP en juillet jusqu'aux adieux du groupe France lundi, Parker a été omniprésent pour mobiliser ses coéquipiers et leur montrer l'attitude à adopter pour atteindre leur but. "J'étais tellement obsédé par l'idée d'aller aux Jeux, plaide-t-il. Je pense que j'ai déteint sur tout le monde. Mais c'est mon job. Je suis le leader de l'équipe et je dois montrer la voie". Après toutes ces campagnes tricolores et ses nombreuses saisons NBA couronnées de succès, il a clairement muri. Il se connaît de mieux en mieux et peut un peu plus se concentrer sur les autres : "J'ai pris de l'âge. Je me sens responsable des petits jeunes", explique-t-il. Leader assumé, Parker a ainsi tout de suite donné les axes de progression afin de revenir plus fort dans le futur. Pour l'équipe de France... mais aussi pour lui. On n'a pas encore tout vu de ce joueur si peu commun et jamais rassasié.
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