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France-Espagne (75-72): Les stats qui démontrent que les Bleus ont sorti match de dingues

Glenn Ceillier

Mis à jour 30/08/2014 à 17:14 GMT+2

Une défense étouffante, une vraie réaction d’orgueil ou encore un Tony Parker des grands soirs, sans oublier bien sûr Florent Pietrus. Les Bleus ont signé un match mémorable pour venir à bout de l’Espagne.

BASKET France 2013 Batum Pietrus Parker

Crédit: AFP

Les trois stats qui parlent

39.7% aux tirs
Bien sûr, ce n’est pas cette année l’arme numéro 1 des Espagnols, qui présentaient la meilleure défense du tournoi. Mais les Bleus ont su imposer une pression d’une belle intensité pour étouffer les Espagnols, qui ont connu des passages à vide inhabituels pour eux au scoring. Les Tricolores ont finalement répondu présent dans le combat physique. Le choix de Vincent Collet de faire passer ses troupes en défense de zone a aussi contrarié les Ibères. A la fin de la rencontre, ces derniers ont semblé usés. Les Espagnols terminent à 39.7% de réussite et ont lâché 18 ballons. Pour des Français qui n’étaient pas réputés pour leur défense cet été, c’est une belle réponse.
Moins 14 à la pause !
Comment se relever d’un moins 14 face aux Espagnols après une première mi-temps catastrophique ? C’est normalement impossible. En tout cas, ça l’était lors des derniers étés dominés par la Roja. Mais les Français ont montré des ressources mentales impressionnantes. Ils ont su se remettre dans le droit chemin, relever la tête et "rentrer" dans les Espagnols pour les faire douter.  Mais ils ont aussi retrouvé leur adresse. Après le 0 sur 8 en première période, les Bleus ont signé un diabolique 9 sur 13 aux primés après la pause ! Vous avez dit ahurissant ?
32 points pour TP
Difficile de passer à côté de Tony Parker quand on résume ce match et qu’on décide de parler de performance d’exception. TP a encore été énorme ! En première période, dire qu’il a tenu la France à bout de bras est un doux euphémisme. Pendant que le reste de l’équipe tournait à un piteux 3 sur 20 aux tirs, le meneur de Spurs a marqué 14 des 20 points tricolores à 7 sur 9 aux tirs ! Et il n’a pas levé le pied ensuite. Malgré la défense de Ricky Rubio ou encore de José Calderon, il a encore affolé les compteurs pour terminer avec 32 points à 11 sur 19 aux tirs. S’il a semblé logiquement usé en prolongation, il a encore été le MVP attendu. Un leader, c’est ça.

Ce que ne disent pas les stats

On ne va pas s’attarder sur le non-match offensif de Nicolas Batum (3 pts à 1 sur 4 aux tirs), qui n’arrive décidément pas à se montrer constant. On pourrait en revanche évoquer le coaching de Vincent Collet, qui a su sortir une défense de zone au bon moment. Et faire confiance à certains joueurs peu attendus comme Antoine Diot par exemple. Le nouveau meneur de la SIG a en effet su prendre ses responsabilités (10 pts en 30 minutes). Mais c’est la performance de Florent Piétrus qui a sauté aux yeux.
Si ses statistiques sont honorables sans être ronflantes (5 pts, 8 rbds), le fidèle guerrier des Bleus, de toutes les campagnes ces dernières années, a encore sorti le match qu’il fallait au meilleur moment. Le leader de la défense tricolore s’est démené sur Marc Gasol, a plongé sur tous les ballons et sécurisé la raquette. Il s’est même offert un trois points en tête de raquette. A 32 ans, le Guadeloupéen a encore démontré que son activité était indispensable aux Bleus. Là aussi, on peut parler de leader d’exception !
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