Collet: "J'ai bien aimé qu'on ne panique pas"

V.C. : Elle me rassure, je suis toujours inquiet quand on perd un match, qui plus est un match d'ouverture contre une équipe qui n'est pas la favorite du groupe. J'espérais cette réaction. Elle était déjà venue à l'entraînement d'hier. Cette victoire n'efface pas la défaite contre la Finlande, mais elle démontre qu'on a de la capacité de réaction et du mental. Notre ambition reste intacte. Ca a été une bonne piqûre de rappel jeudi.

V.C. : La première mi-temps a été très belle. On était en place défensivement, très agressifs. Notre manque de dissuasion nous oblige à défendre haut et à presser nos adversaires. On l'a très bien fait à ce moment-là. En attaque, on était en réussite. Les Grecs sont revenus sur de l'adresse extérieure. Ils ont changé le rythme du match et ont beaucoup durci jusqu'à taper. On a retrouvé les Grecs qu'on connaît. Mais j'ai bien aimé qu'on ne panique pas, même après les quatre paniers à trois points consécutifs. (dans le 4e quart-temps quand les Grecs sont revenus à six points).

V.C. : Ce qui m'a intéressé c'est la réaction de Joffrey Lauvergne et de Kévin Séraphin. Je considère que nos deux postes 5 ont été excellents et c'est fondamental. C'est difficile de gagner quand les pivots ne sont pas bien. Louis Labeyrie est sorti du banc sans complexe au relais de Boris Diaw. Il a été opportuniste, c'est intéressant.