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Bourges termine quatrième

ParAFP

Publié 13/04/2008 à 18:10 GMT+2

Avec un tir à trois points de Caroline Aubert, Bourges s'est encore incliné sur le fil par Ekaterinbourg pour la 3e place de l'Euroligue dames. Les Berruyères terminent à la 4e place pour la deuxième année de suite. Le Spartak Moscou a remporté sa deuxièm

Eurosport

Crédit: Eurosport

Quarante-huit heures après sa défaite cruelle en demi-finale, Bourges a vécu un nouveau petit drame lors du match pour la troisième place de l'Euroligue dames en se faisant battre à la sirène par Ekaterinbourg (70-69). C'est une Française, la meneuse remplaçante Caroline Aubert, qui a claqué la porte au nez des Berruyères en réussissant un tir à trois points au buzzer. Auparavant, l'Australienne de Bourges, Belinda Snell, qui n'a pas raté un seul lancer depuis le début de la saison dans le Championnat de France (!), en a manqué un, crucial, à six secondes de la fin qui aurait pu permettre à son équipe de mener de trois points.
Comme l'année dernière au Final Four de Moscou, Bourges termine ainsi quatrième mais peut, cette fois, cultiver infiniment plus de regrets, tant l'équipe avait les choses en main lors de ses deux défaites. Pour rappel, elle avait dilapidé vendredi un avantage de 17 points avant de venir mourir en prolongation (90-81) face à Brno. "C'est décevant d'avoir perdu deux fois de façon si serrée, mais je suis fière de mon équipe", a réagi Snell qui, comme toute ses coéquipières, n'en croyait pas ses yeux lorsque Aubert a rentré son tir.
"Je n'ai pas réfléchi, c'est triste pour Bourges, mais bon pour nous, c'est le basket", a réagi la Française expatriée depuis cet hiver en Russie. "Merci Caro!", l'a félicité son entraîneur, français également, Laurent Buffard. "Que dire?", s'interrogeait son homologue de Bourges, Pierre Vincent, face à ces opportunités gâchées, alors que la présence d'un club français au tournoi final est déjà un petit exploit. "Il y a deux ans j'ai dit que c'était quasiment mission impossible. Mais depuis on y est allé deux fois, donc je ne vois pas pourquoi on n'y retournerait pas", a tranché Vincent qui visera l'année prochaine un neuvième Final Four en quatorze ans.
EKATERINBOURG - BOURGES 70-69 (21-16, 13-10, 11-22, 25-21)
Ekaterinbourg: 29 paniers (dont 3 sur 10 à trois points) sur 67 tirs - 9 LF sur 10 - 36 rebonds (Abrosimova 8) - 10 passes (Gruda 3) - 10 balles perdues - 21 fautes personnelles
Marqueuses: Nolan (10), Rakhmatulina (6), Leuchanka (9), Harrower (4), Taylor (4), Gruda (13), Aubert (7), Jones (4), Abrosimova (13)
Bourges: 26 paniers (dont 3 sur 8 à trois points) sur 63 tirs - 14 LF sur 20 - 37 rebonds (Kireta 7) - 8 passes (Melain 3) - 12 balles perdues - 14 fautes personnelles
Marqueuses: Petrovic (5), Snell (16), Melain (6), Miyem (5), Dumerc (7), Kireta (20), Lepron (4), Ndongue (6)
SPARTAK MOSCOU (RUS) BAT BRNO (CZE) 75 - 60
Sans équivalent en Europe, le Spartak Moscou a logiquement remporté sa deuxième Euroligue dames de basket de suite en battant l'équipe hôte de Brno (75-60) dimanche en finale. Après cinq minutes, l'issue de la finale ne faisait déjà plus guère de doute (12-2) et la suite n'allait être qu'un long cavalier seul pour la puissance russe, portée une nouvelle fois par Lauren Jackson (18 pts, 12 rbds, 4 pd). Dominé en talent à tous les postes, Brno, qui avait comblé un déficit de 17 points face à Bourges en demi-finale, n'a cette fois rien pu faire, si ce n'est réduire l'écart, monté un moment à 25 unités (58-33, 26e), sur la fin.
Il faut dire aussi que le Spartak, cela n'a rien à voir. Après avoir gagné la moins cotée EuroCoupe en 2006, le club, fondé en 1949, a commencé à bâtir une équipe quasi imbattable. A grand renfort de "petro-roubles", il a attiré dans la banlieue de Moscou des vedettes comme les Américaines Tina Thompson, Diana Taurasi et Sue Bird qui cumulent WNBA (championnat nord-américain) et saison en Russie.
L'effet a été immédiat puisque l'équipe "nouvelle riche" a réussi dès 2007 le doublé Euroligue-championnat. Mais on n'avait pas encore tout vu. Cet été, le Spartak a fait encore plus fort en débauchant la sans doute meilleure joueuse du monde, l'Australienne Lauren Jackson, pour constituer une vraie "Dream team" féminine et peut-être l'équipe la plus attractive de la planète. "On en parle parfois entre nous et c'est un sentiment très particulier", souligne Jackson, double MVP de la WNBA, mais qui n'a "jamais joué dans une équipe aussi forte que le Spartak".
Sur la scène continentale, l'armada dirigée par Natalia Hejkova n'a perdu qu'un match, en début de saison face aux Polonaises de Gdynia où le Spartak était privé de plusieurs de ses stars, avant de sprinter vers le titre en pratiquant le plus beau basket d'Europe. "Si on joue à notre niveau personne ne peut nous battre" , estime Hejkova. En finale, le Spartak était à la hauteur de sa réputation pour éteindre Brno et son chaleureux public.
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