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Une fessée administrée à l'Olympiakos (82-63) : l'ASVEL de retour en Euroligue par la grande porte

ParAFP

Publié 04/10/2019 à 23:59 GMT+2

EUROLIGUE - Villeurbanne renouait avec la compétition ce vendredi, à domicile, après neuf ans d'absence. Résultat ? Une claque infligée à l'Olympiakos : 82-63. Prometteur, pour l'ASVEL, sous les yeux de Tony Parker, l'un de ses actionnaires.

Tonye Jekiri (ASVEL) contre l'Olympiakos (82-63), le 4 octobre 2019

Crédit: Getty Images

Ça, c'est fait. Villeurbanne a réussi un exploit dès son retour dans l'Euroligue de basket en écrasant le grand club grec d'Olympiakos, 82 à 63, vendredi à l'Astroballe sous les yeux de son président Tony Parker. Il y a trois ans qu'une équipe française n'avait pas joué la compétition-reine du Vieux continent et pour l'ASVEL, cela faisait neuf ans.
"Je suis content, mais la saison est longue. C'est une bonne première victoire, mais je veux que l'équipe reste concentrée. J'ai envie qu'on prouve sur le long terme", a commenté au micro de RMC Sport Tony Parker, qui a assisté à la rencontre aux cotés du président de l'OL Jean-Michel Aulas, avec lequel il a signé récemment un accord de coopération et d'investissement.
Les champions de France se sont lancés sans complexe dans une compétition où ils font figure de Petit Poucet comparés aux cadors européens et notamment à l'Olympiakos, triple champion d'Europe, la dernière fois en 2013. Le début de match a été difficile (21-24 après dix minutes), mais l'ASVEL a retourné la situation dès le deuxième quart-temps (19-9) en faisant un énorme effort en défense. Dans les trois dernières périodes, elle n'a encaissé en moyenne que 13 points par quart-temps.

Le Pana dans une semaine

"La défense, ça va être le maître-mot cette année. On a peut-être moins de talent que d'autres équipes d'Euroligue, mais on est costaud, il faut se battre avec nos armes. Quand on joue les uns pour les autres, on peut faire de grandes choses", a commenté le meneur Antoine Diot, l'une des grosses recrues de l'été avec Edwin Jackson.
En attaque, Villeurbanne s'est appuyé sur ses Américains David Lighty et Jordan Taylor (16 points chacun) et sur l'activité de son nouveau pivot nigérian Tonye Jekiri, auteur d'un double-double (13 points, 10 rebonds). L'équipe du Pirée, qui reste armée pour jouer le haut du tableau avec des joueurs comme les Grecs Vassilis Spanoulis et Georgios Printezis, même si elle n'a plus le même standing qu'il y a quelques années, a été très décevante, payant probablement son manque de compétition, elle qui ne joue que l'Euroligue. En Grèce, elle a été rétrogradée en D2 (où elle aligne une équipe bis) pour avoir refusé d'affronter son grand ennemi, le Panathinaïkos, la saison dernière. Les Villeurbannais se sont eux rodés en remportant leurs deux premiers matches en Championnat de France. C'est justement le club athénien qui sera le prochain adversaire de l'ASVEL, jeudi prochain, de nouveau à l'Astroballe.
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