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Leaders Cup : Grâce à Victor Wembanyama, le basket français fait le plein

ParAFP

Publié 16/02/2023 à 23:57 GMT+1

Grand favori pour devenir le premier Français à être choisi en première position de la draft NBA, le 22 juin prochain, Victor Wembanyama a fait littéralement décoller les affluences en BetClic Elite cette saison. Partout où passe le prodige de 19 ans de Boulogne-Levallois, cela entraîne une saturation de la billeterie. Ce sera encore le cas pour la Leaders Cup qui débute vendredi.

Victor Wembanyama (Boulogne-Levallois).

Crédit: Imago

Partout où il va, les billetteries saturent, le public se déplace en nombre. Le prodige du basket français Victor Wembanyama fait figure d'immense attraction et remplit les salles du championnat, à quelques mois de son départ pour les Etats-Unis. "Du jamais vu", "un extraterrestre", "rien de comparable"... Les dirigeants d'Elite ne manquent pas de mots pour décrire la "Wembamania" qui agite la France du basket lorsque la formation de Boulogne-Levallois se déplace.
Annoncé comme un des plus grands espoirs du basket mondial, l'intérieur de 19 ans (2,21 m) peut mesurer sa cote de popularité à chacune de ses sorties sur les parquets, les Mets 92 ayant joué 14 de leurs 17 premiers matches à guichets fermés. Ce sera encore le cas vendredi soir contre l'ASVEL en quart de finale de Leaders Cup, une compétition qui réunit les meilleures équipes françaises de la phase aller. A Blois début février, les 2.850 places ont été prises d'assaut dès leur mise en vente.
"C'est la sixième saison où je m'occupe de la billetterie et je n'avais jamais observé un tel engouement, même pour la finale de play-offs l'année dernière ou pour la réception de l'ASVEL en début de saison pour le premier match de notre histoire en Elite", explique à l'AFP Johan Gallon, responsable billetterie de l'ADA Blois; A Pau, où l'Elan Béarnais recevra les Metropolitans le 7 mars, le club a adapté l'organisation de la rencontre pour faire face à une demande inédite.
"On a vendu toutes nos places assises et on a mis à la vente nos places debout, via un quota qu'on a par autorisation préfectorale et qu'on débloque très rarement", indique Audrey Sauret, directrice générale du club béarnais. Pour Alain Béral, président de la Ligue nationale de basket, "Wemby" renforce la tendance, à la hausse, de fréquentation des salles françaises. "On sent une accélération, car tout le monde sait qu'il ne sera plus là l'an prochain, et que si les gens veulent le voir, il faudra qu'ils se lèvent la nuit, alors que là ils l'ont devant les yeux", affirme-t-il à l'AFP.
On pourra dire qu'on l'a eu dans notre salle
Le meilleur marqueur d'Elite (22,2 points de moyenne) est le grand favori pour être le premier Français à être choisi en première position de la draft NBA, le 22 juin, avant de rejoindre la ligue nord-américaine pour la saison 2023-2024. En attendant, le championnat de France veut "capitaliser", lors d'une saison partie sur des bases record en terme d'affluence, avec 3.685 spectateurs par match en moyenne à mi-parcours.
L'Elan Béarnais prévoit ainsi une "opération séduction" à destination des néophytes qui viendront garnir les 8.000 places de son Palais des sports le 7 mars. "La grosse différence c'est le comportement d'achats, dès qu'on a ouvert la billetterie, des gens nous ont sollicité sur cette date-là pour avoir une place pour 'le match où il y a le grand'", sourit Audrey Sauret. "On sait qu'on ne les fidélisera pas pour un abonnement à l'année mais ça reste une clientèle qu'il faut aller chercher pour deux ou trois affiches dans la saison", ajoute l'ancienne internationale.
A domicile aussi, trouver une place est devenu quasi-impossible : dès l'ouverture de la vente en ligne pour chaque match à la maison des Mets, le nombre de personnes connectées est supérieur aux places disponibles dans l'exigu Palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois (2.800 places). De quoi craindre une baisse de la fréquentation après le départ de Wembanyama?
"La chance, c'est que les gens qui viennent découvrir pensent à revenir parce que ça leur a plu, estime Alain Béral, avant d'ajouter: La politique menée a conduit des clubs vers l'excellence avec des budgets importants, des grands joueurs français qui reviennent (De Colo et Lauvergne à l'ASVEL l'été passé), donc il n'y aura donc pas forcément un gouffre après Wembanyama." Gouffre ou pas, Johan Gallon, de Blois, préfère se satisfaire de l'épisode, conclu par une victoire prestigieuse de l'ADA: "On pourra dire qu'on l'a eu dans notre salle..."
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