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Final Four : Monaco veut ouvrir son palmarès européen

ParAFP

Publié 03/05/2018 à 18:55 GMT+2

FINAL FOUR - Monaco dispute pour la deuxième fois d'affilée le Final Four de la Ligue des champions, équivalent de la C3 en basket, ce week-end à Athènes, avec pour ambition d'ouvrir son palmarès européen: première étape vendredi avec la demi-finale contre les Allemands de Ludwigsburg.

Sergiy Gladyr lors de la Leaders Cup

Crédit: Getty Images

A Monaco, la Roca Team est en train de conquérir les coeurs. Après les exploits des footballeurs, champions de France et demi-finalistes de Ligue des champions la saison dernière, c'est au tour des basketteurs de secouer le Rocher et de véhiculer une image positive de la Principauté en Europe.
Le prince Albert l'a d'ailleurs bien compris. Féru de sport, il vient régulièrement voir jouer son équipe et sera présent à Athènes dès les demi-finales pour soutenir les hommes de l'entraîneur monténégrin Zvezdan Mitrovic. "Les résultats font venir du public, souligne l'international Paul Lacombe. Les gens apprécient le spectacle. On n'est pas une équipe de mauvais garçons. On sait qu'on représente bien Monaco."
Gagner pour être crédible
L'engouement suscité n'était pourtant pas gagné d'avance. Car à Monaco, "les spectateurs sont très exigeants, que ce soit avec le foot ou le basket", explique l'expérimenté Amara Sy, 36 ans. "Cela prouve qu'on offre du spectacle en plus des résultats."
Avec un budget de 6,5 millions d'euros, Monaco vient de s'offrir une troisième Leader's Cup consécutive, pointe en tête de la saison régulière de ProA et surtout peut remporter ce week-end le premier trophée continental de son histoire. Avec à la clé, une prime non négligeable d'un million d'euros.
"On met en place un projet depuis quelques saisons, précise l'entraîneur-adjoint Olivier Basset. Il faut maintenant qu'on concrétise en remportant des trophées. Pour être crédible, il faut passer un cap." "Pour l'instant, on fait aussi bien que l'an dernier, poursuit Sy. On saura dès vendredi si on est capable de mieux faire. Le principal danger, c'est nous-mêmes. Il faut assumer notre statut de favori."
Afin de préparer l'événement, les Monégasques sont restés sérieux en gagnant à Chalon en ProA. "L'an dernier, on a expérimenté le Final Four de cette coupe d'Europe avec une troisième place, se remémore Basset. Cette saison, on veut gagner. Mais ce sera compliqué. Ludwigsburg joue bien, est complémentaire et très rapide."

"Plus fort que champion de France"

Pivot international, Ali Traoré demande à chacun de rester "en alerte maximum" et de "ne pas sous-estimer cette équipe". Sy résume: "Ludwigsburg, c'est une grosse pression défensive et de l'intensité physique. Il faudra garder la tête sur les épaules pour les sanctionner sans nous presser. Si on reste lucide, ça va passer."
Ensuite pourrait alors se profiler un match exceptionnel contre l'AEK Athènes (autre demi-finaliste contre les Espagnols de Murcie), dans sa salle. Lacombe, venu à Monaco pour franchir un palier, en rêve. "Jouer la finale contre Athènes chez lui serait exceptionnel", dit-il. Sy, qui a évolué à l'AEK en 2007-2008 connaît bien cette salle. "Quand c'est plein, ça fait beaucoup de bruit. Les étiquettes de favoris ne veulent alors plus rien dire."
Mais les Monégasques, sûrs de leurs forces, ne craignent pas l'affrontement. "Après une longue traversée du désert, le basket est de retour au premier plan à Monaco et ça plait, conclut Sy. Dès la première année, on a été performants. Et chaque année, il faut mieux faire. Cela rajoute de l'exigence pour les recrues. Gagner serait un accomplissement extraordinaire ! Prestigieux ! Plus fort qu'un titre de champion de France !"
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