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NBA - "LeBron James et le Heat contre Tony Parker et les Spurs"....

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 05/06/2013 à 22:26 GMT+2

Tony Parker s’est imposé comme le leader des Spurs. Celui qui leur a ouvert les portes d’une nouvelle finale NBA. TP, qui ne cesse de progresser, est désormais reconnu par les plus grands comme l’un des meilleurs joueurs de la Ligue.

BASKETBALL NBA 2013 Tony Parker

Crédit: AFP

"Je suis impatient d’être à jeudi ! Les deux meilleures équipes ! LeBron James et le Heat contre Tony Parker et les Spurs pour le titre NBA !" Ce tweet est signé d’un certain Magic Johnson. La légende des Lakers, la référence des meneurs, résume parfaitement la situation avant cette finale NBA et permet de se rendre compte de l’importance prise par Tony Parker. Ce ne sont plus les Spurs de l’illustre Tim Duncan. Ce sont bien les Spurs de Tony Parker. Voilà qui symbolise l’impact du Français dans la grande Ligue nord-américaine. La reconnaissance qu’il a gagnée au fil des saisons.
Alors bien sûr, Tony Parker est entré depuis longtemps dans la cour des grands de la NBA. Entre ses trois bagues de champions (2003, 2005, 2007), son titre de MVP des finales en 2007, ses cinq sélections au All Star Game ou encore ses 55 points contre Minnesota en 2008, TP est une star parmi les stars dans le grand bain de la NBA. Certes, il a aussi pris le leadership de San Antonio depuis quelques saisons. Et avait guidé les Spurs lors de la finale 2007, une saison où Duncan était cependant encore le joueur dominant de San Antonio. Mais lors de cet exercice, il a su les ramener en Finales NBA en enfilant le costume de "franchise-player". En clair, il a encore passé un palier. Comme presque tous les ans en fait, depuis son arrivée aux Spurs. Cette capacité à améliorer son jeu en permanence, à faire toujours plus fort, ne cesse d’impressionner.
"Le meilleur meneur NBA" dixit Barkley
Pour ramener Tim Duncan aux NBA Finals - comme il lui avait promis lors du dernier exercice -, Tony Parker a ainsi mis les bouchées-doubles. Auteur d’une saison régulière impressionnante - l’une de ses meilleures si ce n’est sa meilleure (20.3 points à 52.2% de réussite aux tirs, 3 rebonds, 7.6 passes décisives) -, TP a vu les spécialistes NBA parler de lui pour le titre de MVP de la saison, dévolu aux plus grandes stars de la Ligue, avant quelques blessures en fin de saison (cheville…). En playoffs, il a encore élevé le ton et tourne à 23 points, 3.1 rebonds et 7.2 passes décisives de moyenne. Dans le fameux Big Three des Spurs (Duncan-Parker-Ginobili), il est désormais le number one, même si Tim Duncan a retrouvé une seconde jeunesse après  avoir semblé sur le déclin en 2010/2011. 
Leader des Spurs, cela signifie également option numéro 1 dans les moments chauds. Memphis, qui a subi la loi d’un Français bouillant (24,5 pts à 53% et 9,5 pds de moyenne durant la série), peut en témoigner. Si Chris Paul a été sélectionné à sa place dans le premier cinq NBA de la saison, les spécialistes ne cessent d’ailleurs de tresser ses louanges : "Tony Parker est le meilleur meneur en NBA", plaide Charles Barkley sur le plateau de TNT. Tous soulignent surtout cette évolution permanente qui force l’admiration.
Pendant ses 12 ans en NBA, TP a toujours réussi à faire progresser son jeu dans une franchise propice à son évolution. Les Spurs lui ont aussi permis de s’épanouir et Tim Duncan a eu l’intelligence de lui laisser les clefs au fil du temps. Au début de sa carrière, le Frenchie était surtout un scoreur grâce à ses qualités de finisseur en pénétration. Aujourd’hui, il a élargi sa panoplie. « Il a toujours été bon pour pénétrer, aller dans la raquette. Mais dans les cinq ou six dernières saisons, il a progressé avec son shoot extérieur. Tony est suffisamment bon pour marquer maintenant dans de multiples situations", décrit le jeune retraité Grant Hill. Il a aussi progressé dans son rôle de passeur, d’organisateur comme en témoignent ses 18 passes lors du match 2 face aux Grizzlies. Et dans sa sélection des tirs. Tony Parker connait le bon moment pour frapper. A partir de jeudi soir, il en aura quelques-uns. En 2007, LeBron James en avait déjà eu un avant-goût.
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