La fin de saison approche en NBA, les six enjeux qui vont rendre le sprint final passionnant

Qualifié pour les playoffs pour la 18e fois de rang, San Antonio a encore un objectif à aller chercher : la place des Clippers. Avec leur bilan de 49 victoires et 26 revers, les Spurs ont certes encore dans le viseur Houston (3e à l’ouest) et Memphis (2e), qui affichent 51 succès et 24 défaites. Mais avec sept matches à jouer, la mission s'annonce très compliquée pour les dépasser.

Malgré son bilan moins bon (48 v- 26 d.), Portland est aussi devant les Texans au classement de la Conférence Ouest mais les Blazers sont protégés par leur titre champion de division, qui leur assure de terminer dans les quatre premiers de la Conférence. Ainsi, seuls les Clippers (50 v., 26 d.) sont vraiment dans les cordes des Spurs. Et, cette cinquième place n'est pas négligeable. Jouer Portland permettra d'avoir l'avantage du terrain au premier tour des playoffs. Et d’éviter Houston ou Memphis, deux adversaires qui semblent plus solides.

Sans Kevin Durant, Oklahoma City n'ira pas très loin en playoffs. Mais Oklahoma City doit déjà assurer son ticket pour la post-saison. Et étant donné le nombre de matches manqués par KD et l'absence de Serge Ibaka depuis quelques semaines, c'est déjà fort. Le Thunder est pour le moment huitième à l'Ouest avec 42 victoire et 33 défaites. Si mathématiquement Phoenix est encore dans le coup (38 v – 37 d.), seuls les Pelicans sont susceptibles de venir coiffer OKC avec son bilan de 40 succès pour 34 défaites. Mais grâce aux performances hors-normes de Russell Westbrook, OKC est en bonne position.

A l'Est, le classement est bien établi. Si Atlanta va terminer avec le meilleur bilan et Cleveland en numéro 2, Toronto et Chicago vont se disputer la troisième place alors que Washington et Milwaukee vont finir aux cinquième et sixième strapontins. Voilà la tendance s'il n'y a pas de cataclysme. Mais pour le reste, c'est moins clair. La bataille pour les deux derniers tickets s'annonce même passionnante.

Si Indiana (32 v.- 42 d.) et Charlotte (32 v. – 42 d.) ne sont pas loin et sont encore dans la course, Miami, Brooklyn et Boston se tiennent dans un mouchoir de poche et occupent les places de 7 à 9. Le Heat et les Nets ont le même bilan (34 victoires et 40 défaites) et Boston ne compte qu'une défaite de plus (34 v. – 41 d.).  Rien n'est joué. Mais on mettrait bien une pièce sur le Heat et les Celtics. Car avec Toronto, deux matches contre Atlanta, Portland ou encore Washington et Chicago, le calendrier des Nets est le plus ardu.

Pour le moment, New York, avec ses 14 victoires et 61 défaites, est le bon dernier de la Ligue, juste derrière Minnesota (16 v. – 59 d.). L’affaire semble entendue pour la franchise du Big Apple, prise en mains par Phil Jackson et qui doit se passer de Carmelo Anthony depuis de longues semaines. Les Knicks vont-ils tanker (ndlr : faire exprès de perdre pour récupérer le meilleur tour draft possible) ? Pour une franchise avec une telle image, ce ne serait pas glorieux. Et surtout, ce n'est pas souvent utile. Les derniers de la Ligue ne récupèrent pas toujours le premier choix de la draft.

Ils ne sont plus que deux pour ce titre honorifique, qui n'est pas anodin dans une carrière. Et non des moindres : Russell Westbrook et James Harden. Avant les deux dernières semaines, les deux arrières, qui sont bouillants comme vient de le démontrer leur nuit de mercredi, tournent tous les deux à 27.6 points de moyenne depuis le début de la saison. Ils ont sept matches pour se départager et succéder à Kevin Durant et ses 32 points de moyenne lors du dernier exercice !

Stephen Curry, James Harden, Russell Westbrook, LeBron James ou dans une moindre mesure Anthony Davis ! La course au titre de MVP est palpitante cette saison. Ces quatre stars ont enchaîné les performances d'exception. Etant donné le bilan collectif des Warriors, qui pèse toujours au moment des votes, Curry part avec une longueur d'avance. Mais James Harden a aussi porté Houston à une belle place à l'Ouest alors que Westbrook permet à OKC d'exister sans Kevin Durant. LeBron James a, lui, transformé les Cavs en prétendants. Les derniers matches permettront peut-être de faire pencher quelques indécis même si c'est un titre qui récompense la saison d’un joueur…