Golden State Warriors : les clés d'un succès hors normes

NBA - Champions en titre, les Golden State Warriors ont démarré la défense de celui-ci de la plus belle des manières, en remportant leurs 16 premiers matches de la saison. Gros plan sur les raisons d'une réussite exceptionnelle.

Toujours irrésistible, Stephen Curry a guidé les Golden State Warriors vers une 12e victoire en 12 matches

Crédit: AFP

Les Golden State Warriors ont d’ores et déjà dépassé le record des Washington Capitols (1948-1949) et des Houston Rockets (93-94), auteurs des meilleurs débuts de saison de l’histoire. Un record que les Californiens ont donc battu avec une nouvelle victoire mardi soir. Stephen Curry et sa bande ont défait les modestes Los Angeles Lakers à l’Oracle Arena (111-77) avec, en point de mire, une nouvelle page dans les annales de la ligue.
Les champions en titre régalent et impressionnent après un mois de compétition et l’équipe d’Oakland est même déjà comparée aux légendaires Chicago Bulls de 1996 (vainqueurs de 72 matches cette année-là). Décryptage d’un début de saison canon.

Stephen Curry n’est pas humain

Le meneur des Golden State Warriors était déjà au-dessus du lot la saison dernière et c’est pourquoi il a été élu MVP. Mais rappelons tout de même que de nombreux observateurs militaient en faveur de James Harden quand d’autres votaient pour LeBron James, Anthony Davis ou Russell Westbrook.
Après seize matches, Stephen Curry a mis tout le monde d’accord : il est le meilleur joueur du monde, il plane au-dessus de la ligue, aucune défense ne peut le stopper, il est encore plus fort, encore plus insolent, encore plus efficace et il est toujours plus beau, plus gentil et plus drôle que vous.

Le collectif est de plus en plus au point

Un peu comme Stephen Curry, les Golden State Warriors sortaient déjà du lot la saison passée en s’installant parmi les meilleures équipes de la ligue des deux côtés du parquet. Ils font encore plus fort en ce début de saison avec 111,8 points marqués sur 100 possessions (meilleure attaque) et 96,8 encaissés (cinquième meilleure défense), soit un différentiel de +15. Les Californiens ont progressé dans tous les domaines. Leur domination donne presque l’impression que la saison précédente n’était qu’un "coup d’essai" ou une préparation pour l’exercice en cours…
Les Warriors ont atteint ce stade où ils sont désormais susceptible d’enclencher l’accélérateur ou de baisser le pied à leur convenance sur un QT, une mi-temps, un match. L’alchimie entre les joueurs est si poussée que l’on peine à savoir si Klay Thompson (16,6 points) est moins bien ou s’il se met simplement en retrait pour laisser d’autres joueurs (Curry, Harrison Barnes, Draymond Green) briller. A propos de Thompson, une anecdote en dit long sur la solidarité entre les membres des Warriors. Lorsque l’arrière All-Star a été "surpris" par son ex-compagne dans les bras d’une autre, certains de ses coéquipiers sont montés au créneau pour le défendre sur Twitter…
Pour en revenir au terrain, les champions en titre ont misé sur la stabilité en conservant exactement le même effectif ou presque (seul David Lee a été envoyé à Boston). Parfois, c’est en ne changeant pas une équipe qui gagne qu’elle progresse.

Les Warriors sont épargnés par les blessures

C’est simple, pour LeBron James, "Golden State est l’équipe en meilleure santé de l’histoire". Bon, c’est oublier un peu vite les anciennes blessures de Stephen Curry et Andrew Bogut, deux joueurs susceptibles de se retrouver rapidement sur la carreau (le MVP a toutefois l'air d’avoir laissé ses problèmes de cheville de côté…).
Mais il est vrai que les Warriors sont plutôt épargnés par les pépins physiques, facteur essentiel du succès en NBA. A vrai dire, la seule blessure majeure est celle de Steve Kerr, victime de douleurs au dos.

Draymond Green a passé un cap

Il a signé un contrat onéreux (82 millions de dollars sur cinq ans) cet été et il assume son nouveau statut. Draymond Green est peut-être même le deuxième meilleur joueur des Golden State Warriors à l’heure actuelle. Il interagit en permanence avec Curry sur le parquet – en pick-and-roll, en pick-and-pop – et il est de plus en plus efficace. Green cumule 12,3 points (43% à trois-points !), 7,9 rebonds et 6,7 passes par match. Solide.
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Chris Paul (LA Clippers) sous les yeux de Draymond Green et Stephen Curry (Golden State) - NBA 2015

Crédit: AFP

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