Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Knicks, Embiid, Cavs, Howard : La saison NBA en 30 questions (1/2)

Glenn Ceillier

Publié 24/10/2016 à 16:21 GMT+2

NBA - La NBA reprend ses droits avec son lot d'interrogations. A l'Est comme à l'Ouest. Pour notre premier volet des 30 questions qui nous ont turlupinés avant le premier entre-deux, nous nous sommes penchés sur la Conférence Est. De la soi-disant "superteam" des Knicks à la domination de Cleveland, en passant par l'énigme des Bulls, il y a pas mal de sujets qui font débat.

Montage NBA

Crédit: Eurosport

L’Est va-t-il confirmer son renouveau ?

Ce fut l’une des (bonnes) surprises de la saison dernière : la Conférence Est a terminé la saison régulière avec 10 équipes présentant un bilan positif ou équilibré. Et ça, c’est suffisamment rare pour être signalé. De Cleveland (57 victoires) à Washington (41, 10e à l’Est), les équipes de l’Est ont enfin offert à leur conférence un visage compétitif. Cela n’était plus arrivé depuis… 1997/1998, la dernière saison de Michael Jordan avec les Bulls. Bis repetita cette saison ? On prend les paris et on répond oui.

Les Knicks sont-ils une "superteam" ?

Derrick Rose et Joakim Noah sont venus épauler Carmelo Anthony et le phénomène Kristaps Porzingis. De quoi en faire une "superteam" selon Rose. Vraiment ? Sur le papier peut-être. Mais la réalité du terrain est tout autre. Rose n'est plus au niveau de l'année de son titre de MVP. Noah doit retrouver le rythme. Et l’ensemble devra éviter les blessures tout en créant un collectif. Pour le moment, les Knicks sont loin d'être une "superteam". Mais on a envie de les voir jouer. Et c'est déjà pas mal pour les Knicks.

A l'Est, Cleveland est-il encore seul au monde ?

Les Cavs ne s'embêtent pas. Mais pas loin quand même. A l'Est, la concurrence fait défaut. Cleveland, qui n'a perdu que deux matches de playoffs pour arriver en finale NBA la saison passée, a de la marge dans sa conférence. Malheureusement, ce sera encore le cas. LeBron James and co sont encore au-dessus de la mêlée à l’Est.

LeBron peut-il être encore MVP ?

Voilà trois saisons que LeBron James n'a pas été élu MVP de la saison régulière. Etonnant pour le meilleur joueur de la planète basket. Ça tombe bien cette saison, il pourrait récupérer son bien. Aux Warriors, Kevin Durant et Stephen Curry, les deux derniers lauréats, vont se partager des votes. Et ça pourrait bien faire le bonheur de LeBron. A moins que James Harden ou Russell Westbrook compilent les stats et mettent tout le monde d’accord.

A Atlanta, Dwight Howard peut-il encore dominer ?

Dwight Howard s'est perdu. Aux Lakers puis à Houston, où le jeu n'était pas fait pour lui. A Atlanta, où il a vu le jour et a grandi, il pourrait bien renaitre. Le jeu collectif des Hawks et le contexte ont tout pour permettre à D12 de retrouver son jeu et de dominer à nouveau. On veut y croire. Même si on rêve sûrement un peu.

Batum au All Star Game ?

Bien sûr, on ne parle pas là d'être sélectionné dans le cinq de départ. Mais d'être retenu par les coaches. Et il n'était déjà pas si loin que ça la saison passée, avant de se blesser. A Charlotte, Nicolas Batum démontre qu'il n'est pas qu'un simple défenseur-shooteur. Avec la franchise de Michael Jordan, il est un véritable "playmaker". Au même niveau, et si Charlotte progresse encore, ce n'est pas une hérésie d'imaginer Batum au ASG.
Nicolas Batum sera-t-il au All Star Game cette saison ?

Les Bulls ont-ils perdu toute logique ?

Revoir les Bulls sur le devant de la scène ? On aimerait y croire. C'est notre côte nostalgique. Mais ce ne sera pas pour cette année. Et même pour les prochaines. Cet été, Chicago a un peu fait n'importe quoi. Notamment aux postes d'arrières. Derrick Rose et Joakim Noah sont partis. Ca, pourquoi pas. Il fallait reconstruire. Mais avec une certaine logique… Or, Rajon Rondo et Dwyane Wade sont arrivés pour épauler Jimmy Butler. Les trois vont devoir se partager le ballon. On ne voit pas vraiment comment ils vont s'épanouir les uns à côté des autres. Sans parler de l’arrivée de dernière minute de Michael Carter-Williams…
picture

Dwyane Wade, Jimmy Butler et Taj Gibson avec les Chicago Bulls

Crédit: AFP

Embiid est-il l'avenir des pivots ?

Oui ! Et c'est un grand oui. Bien sûr, il faut que son corps le laisse tranquille. Là, ce n'est pas gagné. Mais l'ex-star de Kansas a tout pour devenir un joueur dominant à un poste où les références se font de plus en plus rares dans la Ligue. Un physique impressionnant, de bonnes mains et des fondamentaux maitrisés : Joël Embiid est l'avenir au poste de pivot. Il peut tout simplement marquer le retour des pivots techniques et dominants. Après deux saisons passées à l'infirmerie, il est temps pour le numéro 3 de la draft 2014 de le démontrer.

A Milwaukee, Giannis Antetokounmpo est-il le grand joueur attendu ?

Il sait tout faire. Et peut jouer à presque tous les postes. Milwaukee, où Jason Kidd lui a donné les clefs, a décidé d'en faire son franchise player. A 21 ans, le Grec affichait déjà 16.9 points, 7.7 rebonds et 4.3 passes la saison passée. Et on vous l'annonce, il va encore progresser cette saison. Mais pour être un grand joueur, il doit maintenant faire gagner son équipe. Et là, c'est une autre histoire.

Pour Indiana, courir suffit-il ?

Les Pacers ont dit adieu à Frank Vogel. Et ont annoncé leur intention de se tourner vers un basket plus offensif pour s'adapter au nouveau style de la NBA. Sur le papier, c'est séduisant. L'effectif a belle allure avec les arrivées de Jeff Teague ou Thaddeus Young. Mais il faut maintenant allier le jeu séduisant aux victoires. Or ce ne serait pas la première équipe à se casser les dents en voulant passer au tout pour l'attaque. Chicago peut en témoigner…
picture

Paul George et DeMar DeRozan à l'issue de la série de playoffs entre les Toronto Raptors et les Indiana Pacers, dimanche 1er mai 2016

Crédit: AFP

Horford est-il la pièce qui manquait aux Celtics ?

Avec un collectif séduisant, un vrai coach en la personne de Brad Stevens et un groupe solide, Boston a confirmé sa montée en puissance la saison passée avant de chuter au premier tour des playoffs. Pour passer un cap, les Celtics ont attiré Al Horford. Un excellent choix. Mais il faut être honnête : ce n'est pas encore assez lourd pour permettre aux C's de venir concurrencer Cleveland. En revanche, cette équipe a toutes les armes pour accrocher une demi-finale de conférence. Voire même un peu mieux.

Toronto est-il vraiment plus qu'une équipe de saison régulière ?

En saison régulière, Toronto a rivalisé avec Cleveland l’an passé. Et n'a échoué qu'à une victoire des Cavs. Mais en playoffs, l'histoire a été bien différente. Toronto a souffert pour aller en finale de la Conférence Est, où les Raptors n'ont pas fait le poids. Kyle Lowry et DeMar DeRozan ont été sur courant alternatif tout le long de la "post-season". La franchise canadienne, qui a misé sur la continuité, doit encore passer un nouveau cap. Elle a l'expérience et le talent pour.
picture

Kyle Lowry lors de Toronto - Cleveland en NBA le 26 février 2016

Crédit: AFP

Le magicien Riley va-t-il sortir un nouveau tour de son sac ?

On ne va pas se mentir : on ne sait pas vraiment où va le Miami Heat. Dwyane Wade a quitté le navire. Chris Bosh ne jouera plus. Et le Heat file vers l'inconnu, malgré la présence d'Hassan Whiteside ou Goran Dragic. Mais Pat Riley, le président de la franchise floridienne, a plus d'une corde à son arc et pourrait bien changer le visage de son équipe à coup de trades.

Fournier va-t-il prendre les choses en main à Orlando ?

Ça y ressemble bien. Avec le départ de Victor Oladipo au Thunder, Evan Fournier voit ses responsabilités augmenter à Orlando. Il a tout pour devenir le meilleur scoreur de la franchise. Avec Serge Ibaka, Aaron Gordon et son pote Nikola Vucevic, il en sera assurément l'une des têtes d'affiche. Il peut même dépasser le simple statut de scoreur et en être le leader. Attention aux cartons en tout cas.
picture

Evan Fournier sous le maillot d'Orlando en 2016

Crédit: AFP

Brooklyn, 20 victoires ?

On vous l'annonce, les Nets vont dépasser les… 20 victoires cette saison. Allez, peut-être un petit plus. Mais il ne faut pas se leurrer, Brooklyn va encore vivre une saison aussi longue que galère. Le retour de Jeremy Lin à Big Apple n'y changera rien.
>> A venir mardi matin : notre deuxième volet, avec la conférence Ouest
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité