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Warriors, Spurs, Westbrook : La saison NBA en 30 questions (2/2)

Maxime Dupuis

Mis à jour 25/10/2016 à 13:51 GMT+2

Les Warriors peuvent-ils gagner 74 matches ? Y a-t-il une vie après Duncan ? Minnesota est-elle l'équipe la plus excitante de la NBA ? Autant de questions qui vont rythmer la saison NBA et la Conférence Ouest en particulier. Voici la deuxième partie de notre présentation de la saison.

D'Angelo Russell, Kevin Durant et Karl Anthony Towns (montage)

Crédit: AFP

>> La première partie sur la conférence Est, publiée lundi, par ici

Les Warriors à 74 victoires (ou plus) ?

C'est évidemment l'équipe à suivre, la "super team" qui va occuper le devant de la scène durant toute la saison. Et sans doute bien plus encore. C'est l'équipe que l'Amérique va adorer détester. Parce que Kevin Durant s'est joint à la triplette Curry - Thompson - Green et a rompu les équilibres naturels de la Conférence Ouest. La question qui se pose est la suivante : ces Warriors gagneront-ils plus de 73 matches, le bilan affiché par la franchise d'Oakland la saison dernière ? Possible, mais loin d'être sûr. Récupérera-t-elle son titre ? Tout le monde en est persuadé. A raison.
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Durant, Curry et Green sous le maillot des Warriors

Crédit: AFP

A San Antonio, y a-t-il une vie après… Duncan ?

Une page s'est tournée à San Antonio cet été. Tim Duncan, 40 printemps, a décidé de ranger ses sneakers. Le meilleur joueur de l'histoire des Spurs, impliqué dans les 5 titres de la franchise, laisse un trou béant, même si ses feuilles de statistiques n'étaient déjà plus aussi clinquantes que lors de ses folles années de domination sous les panneaux. San Antonio doit apprendre à vivre sans TD. La direction de la franchise a tout fait pour, en donnant à Kahwi Leonard les clés du camion et en lui adjoignant les services de LaMarcus Aldridge et en pouvant toujours et encore compter sur Tony Parker. Un mystère plane cependant : Aldridge est-il le bon "fit" pour San Antonio ? ESPN a révélé que l'intérieur ne serait pas si heureux que ça à SA. Lui dément. A suivre.

A LA, y a-t-il une vie après… Kobe ?

Champions pour la dernière fois en 2010, les Lakers ont depuis entamé une longue traversée du désert en même temps que Kobe Bryant terminait sa longue odyssée NBA. La dernière saison de l'arrière a ressemblé à une grande tournée d'adieu plus que bien rémunérée (24 millions de dollars de salaire). Elle aurait pu aussi servir à débuter la reconstruction de la franchise la plus glamour de la NBA. Il n'en fut rien. Et LA repart d'une feuille blanche avec des jeunes qui promettent mais, évidemment, n'ont rien prouvé. De D'Angelo Russell à Julius Randle, en passant par Brandon Ingram, le numéro 2 de la dernière draft, Los Angeles a de l'énergie à revendre. Et du talent. Suffisamment pour remonter la pente ? Peut-être. Mais pas tout de suite.
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Kobe Bryant (Los Angeles Lakers) dit au revoir après son dernier match en NBA

Crédit: AFP

Houston ne va pas s'ennuyer… mais les Rockets peuvent-ils gagner ?

Attention, la dentition ultra-bright de Mike d'Antoni est de retour. Le roi du "7 seconds or less" a retrouvé un job à Houston. Peut-il réussir avec James Harden ce qu'il n'est pas parvenu à faire avec Steve Nash, Carmelo Anthony ou Kobe Bryant ? A savoir décrocher un titre NBA ? Houston, sacré en 1994 et 1995, en rêve. Mais c'est tout sauf gagné. Si les Rockets ont de fortes chances de régaler offensivement, c'est sans doute de l'autre côté du parquet qu'ils avaient besoin de passer un cap.

Conley peut-il se hisser à la hauteur de son contrat ?

Mike Conley a le sens du timing. Profitant de la hausse exponentielle des droits TV et du salary cap, le meneur des Grizzlies a signé le plus gros contrat de l'histoire : 153 millions sur cinq ans. L'an prochain, alors que le plafond salarial grimpera encore, il sera battu. Mais d'ici là, le fils du champion olympique 1992 du triple saut devra assumer ce drôle de statut et, pourquoi pas, enfin découvrir le All Star Game. Pour ce faire, il faudra que Memphis plane et que le meneur se hisse au niveau de Curry et autre Paul. Pas une mince affaire.
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Mike Conley avec Memphis en 2016

Crédit: Panoramic

Le MVP, c'est RW ?

Russell Westbrook aura bien du mal à glaner une première bague de champion cette saison. En revanche, l'Amérique en fait le favori numéro 1 pour décrocher le titre de meilleur joueur de la saison régulière. Pour une raison simple, RW est désormais seul à bord à Oklahoma. Et tous les ballons vont passer par lui, comme durant l'exercice 2014/2015 que Durant (blessé) avait manqué dans les grandes largeurs. Le titre de meilleur scoreur aura du mal à lui échapper. En revanche, concernant le MVP c'est autre chose. La raison est simple : le meilleur joueur de la saison régulière est décerné à un joueur qui fait gagner sa franchise. Si le Thunder remporte 50 matches, cela ne suffira pas.

Minnesota est-elle la franchise la plus excitante de la ligue ?

Pour la première fois depuis des lustres, les Wolves ne vont pas passer Noël à la maison. Parce que la NBA a programmé la bande à Karl-Anthony Towns le 25 décembre. Elle défiera un habitué, Oklahoma. Cette reconnaissance médiatique est liée aux promesses de la franchise. De KAT à Wiggins, en passant par Rubio (s'il n'est pas tradé d'ici là), la franchise de Minneapolis semble avoir un avenir. Et c'est déjà beaucoup. A Tom Thibodeau de la transformer en machine à gagner.
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Karl-Anthony Towns, Andrew Wiggins (Minnesota Timberwolves)

Crédit: AFP

Lillard va-t-il (encore) assumer ?

Damian Lillard n'aime pas beaucoup les "super teams". Il l'a d'ailleurs lancé haut et fort il y a quelques jours. Lui, assure-t-il, ne fera jamais comme Kevin Durant. Il n'ira jamais rejoindre d'autres superstars pour décrocher une bague. Cette promesse est, à cette heure, invérifiable. Mais elle rappelle une réalité quotidienne du côté de l'Oregon : Lillard porte les Blazers sur ses épaules depuis le départ de LaMarcus Aldridge à San Antonio. Et ça marche mieux que prévu puisqu'avec l'aide de CJ McCollum, "Dame" a emmené les Blazers jusqu'en demi-finale de conférence. Portland doit faire (au moins) aussi bien cette saison.
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Damian Lillard

Crédit: AFP

Le grand retour d'Utah ?

Le duo Malone - Stockton n'a jamais été remplacé à Utah. Il ne le sera pas plus cette saison que les précédentes. Mais Utah a de vraies chances de jouer un rôle majeur à l'Ouest. Et de retrouver les playoffs pour la première fois depuis 2012. Hayward (qui va manquer le début de saison en raison d'une blessure à un doigt), Gobert et compagnie ont les armes et le basket pour cela. Ajoutez à un effectif prometteur et complet, un coach compétent en la personne de Quin Snyder et vous avez un mélange détonant.

Booker est-il l'avenir de Phoenix et de la NBA ?

Devin Booker n'a que 19 ans. Mais a déjà tout pour lui. La saison dernière, celui qui n'était encore qu'un rookie a marqué les esprits par sa fin de saison accomplie. Kobe Bryant, autre talent précoce en son temps, l'adore. Peut-être parce qu'il retrouve un peu de lui chez l'arrière de Phoenix. Ce dernier a tourné à 19,2 points de moyenne après le All Star et les Suns comptent sur lui pour faire aussi bien lors de l'exercice à venir. De là à retrouver les playoffs, il n'y a qu'un pas… que l'on ne franchira pas tout de suite.

Est-ce la saison la plus importante de l'histoire des Clippers ?

Les Los Angeles Clippers sont à un tournant. Parce que l'été prochain, Chris Paul et Blake Griffin seront free agents. Si le second a des chances de rempiler, il n'est pas dit que le premier, qui aura 32 ans l'an prochain, sera disposé à retenter sa chance avec une franchise qui n'a pas disputé la moindre finale de conférence depuis l'arrivée de CP3 en 2011. Cette saison ressemble un peu à un quitte ou double. Soit la franchise de Steve Ballmer décroche le gros lot ou, au moins, progresse, soit elle devra se reconstruire l'été prochain.
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Chris Paul et Blake Griffin

Crédit: AFP

Les Kings doivent-ils trader DeMarcus Cousins ?

Ah, les Kings de Sacramento… Tout un programme. Dans l'histoire récente de la NBA, la capitale de la Californie possède très certainement la franchise la plus dysfonctionnelle de toute la Ligue. Rien ne fonctionne et cela se traduit par des résultats catastrophiques sur le parquet. Pourtant, la franchise a un visage : DeMarcus Cousins. Le pivot a un talent fou et les stats qui vont avec : 26,9 points et 11,5 rebonds de moyenne en 2015/2016. Problème, DMC est tout aussi dysfonctionnel que sa franchise. Si bien que la question (récurrente) se pose : et si les Kings tradaient Cousins ? S'en porteraient-ils plus mal ? Pas sûr du tout…

Dallas, la pente descendante ?

Deux ans de contrat supplémentaires (pour 50 millions au total) : Dirk Nowitzki sera fidèle aux Mavs jusqu'au bout de sa carrière. C'est à peu près certain. Mais l'Allemand aura-t-il droit à la sortie qu'il mérite ? Si Harrison Barnes a rejoint le Texas avec un contrat XXL sous le bras (94 millions sur quatre ans), difficile de faire de Dallas mieux qu'un prétendant aux playoffs. Depuis le titre, en 2011, les joueurs de Mark Cuban n'ont plus passé un tour en post-season. Difficile d'imaginer les Texans faire mieux au printemps prochain.
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Raymond Felton et Dirk Nowitzki (Dallas Mavericks) lors du match 2 contre le Thunder, lundi 18 avril 2016

Crédit: AFP

Anthony Davis peut-il devenir… ce qu'il devrait être ?

2015/2016 devait être sa saison. Après avoir signé une extension contractuelle de 145 millions sur cinq ans, Anthony Davis était parti pour tout casser. Les Pelicans aussi. Et puis… patatras. Les pépins physiques ont rattrapé "Unibrow" qui n'a joué que 61 matches. S'il n'en a jamais disputé plus de 68 depuis qu'il a foulé les parquets NBA pour la première fois (en 2012), le pivot n'avait jamais aussi peu joué. Au-delà de cela, Davis a surtout donné l'impression de stagner. Et c'est bien le problème pour New Orleans, qui a raté le train des playoffs. Il a démarré octobre par une entorse de la cheville mais a terminé la présaison par un carton (33 points, 13 rebonds).

Denver, c’est quand le bonheur ?

A priori, pas pour tout de suite. La franchise de Mile High City est dans le creux de la vague et, même si elle possède dans ses rangs, deux jeunes joueurs talentueux, elle ne parait pas armée pour retrouver les playoffs. Du moins pas tout de suite. Emmanuel Mudiay a encore du boulot (notamment au niveau du shoot), Danilo Gallinari doit réussir à tenir une saison entière et la doublette Jokic - Nurkic doit tenir ses promesses. Ça fait beaucoup d’interrogations pour une seule franchise. Bref, les Nuggets ne sont pas sortis de l’auberge.
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