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La période des transferts se termine par un camouflet pour les Lakers

ParAFP

Mis à jour 07/02/2019 à 23:03 GMT+1

NBA - Le "méga-deal" espéré par les supporteurs des Lakers (et LeBron James) n'a pas eu lieu : Anthony Davis reste à La Nouvelle-Orléans, pour le moment, mais les dernières heures de la période des transferts ont été mouvementées jusqu'à la clôture officielle jeudi à 15h00 à New York (21h00 heure française).

Anthony Davis (New Orleans) en NBA 2018/2019

Crédit: Getty Images

La cuvée 2019 a vu trois types de transactions :

  • Pour renforcer une équipe
C'est sans doute Philadelphie qui a fait la meilleure affaire. Les Sixers, lâchés par Milwaukee et Toronto au classement, se sont offert Tobias Harris, en échange de Landry Shamet, Wilson Chandler et Mike Muscala, et quatre choix de Draft, dont deux au premier tour en 2020 et 2021.
L'ailier fort, âgé de 26 ans, était le meilleur marqueur cette saison des Clippers avec une moyenne de 20,9 pts par match. Il va entrer directement dans le cinq majeur de Philadelphie qui a belle allure avec Harris donc, Joel Embiid, Ben Simmons, Jimmy Butler et JJ Redick.
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Tobias Harris

Crédit: Getty Images

Milwaukee, solide leader de la conférence Est, n'est pas resté inactif. Il a mis la main sur le Monténégrin Nikola Mirotic (16,7 pts et 8,3 rbds/match) en cédant à La Nouvelle-Orléans deux joueurs (Stanley Johnson, Jason Smith) et quatre choix de 2e tour pour les prochaines Drafts.
Toronto a fait fort aussi avec l'arrivée du pivot espagnol Marc Gasol qui a fait toute sa carrière NBA depuis 2008 à Memphis qui a récupéré trois joueurs (Jonas Valanciunas, Delon Wright, CJ Miles), ainsi qu'un choix de 2e tour de la Draft 2024.
Si les autres cadors, comme Boston à l'Est, Golden State, Denver ou Oklahoma City à l'Ouest, ont suivi tout cela de loin, Houston a renforcé son banc, en ajoutant Iman Shumpert, à l'issue d'un échange impliquant deux autres équipes (Cleveland et Sacramento) et six joueurs.
  • Pour préparer l'avenir
L'exemple type est celui des Knicks qui se sont séparés de leur star, le pivot letton Kristaps Porzingis, et de trois autres joueurs, dont deux gros contrats (Tim Hardaway et Courtney Lee). Ils ont récupéré trois joueurs, mais deux seront en fin de contrat en juin.
Résultat, les Knicks disposeront cet été de plus de 70 millions de dollars pour attirer deux stars qui seront "agents libres", du calibre de Kevin Durant --qui n'est pas intéressé--, de Klay Thompson, de Kyrie Irving ou d'Anthony Davis, qui veut quitter absolument La Nouvelle-Orléans, même si son contrat n'expire pas avant 2020.
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Kristaps Porzingis a été échangé aux Dallas Mavericks.

Crédit: Getty Images

Washington, affaibli par la longue indisponibilité de John Wall, a envoyé Otto Porter junior, à qui il devait payer 50 millions de dollars en salaires sur les deux prochaines saisons, à Chicago.
Dallas prépare l'après-Dirk Nowitzki et le vrai début de l'ère Luka Doncic/Kristaps Porzingis, bref la saison prochaine. Les Mavericks sont parvenus mercredi soir en plein match à un accord avec Sacramento pour céder Harrison Barnes (17,8 pts par match et 25 M USD en salaire la saison prochaine).
  • Pour faire... imploser une équipe ?
Les Lakers travaillaient depuis des semaines sur le dossier Anthony Davis, le joueur-vedette de La Nouvelle-Orléans, deuxième meilleur marqueur du Championnat, avec un "intermédiaire" de tout premier ordre, LeBron James. Le triple champion NBA a dîné avec Davis fin décembre lors du passage de La Nouvelle-Orléans à Los Angeles et quelques semaines plus tard, le pivot âgé de 25 ans a fait savoir par la voix de son agent, Rich Paul, qui est aussi celui de... "King James" qu'il voulait relever un nouveau défi.
Les dirigeants des Lakers, Magic Johnson en tête, ont adressé plusieurs offres à leurs homologues de La Nouvelle-Orléans, en proposant jusqu'à six joueurs de l'effectif actuel, dont les jeunes Kyle Kuzma, Lonzo Ball et Brandon Ingram, et plusieurs choix de Draft. Mais "NOLA" est resté inflexible et les Lakers se retrouvent avec un problème de taille alors qu'ils ont plongé au classement avec six défaites en huit matches (10e, 27 v-27 d).
Plusieurs de leurs joueurs sont vexés d'avoir été mis dans la balance pour Davis et vivraient mal la toute puissance de LeBron James. "C'est un business (...) Cela peut être dur la première fois qu'on vit ça quand on est jeune, mais chaque équipe essaie de faire ce qui est le mieux pour elle à court ou à moyen terme", a-t-il asséné.
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LeBron James et Anthony Davis

Crédit: Getty Images

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