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NBA - Finales 2022 : Les Golden State Warriors, maîtres du troisième quart-temps

Antoine Pimmel

Mis à jour 06/06/2022 à 11:35 GMT+2

NBA - Les Golden State Warriors ont encore une fois fait la différence dans le troisième quart-temps, dimanche soir, à l'occasion du Game 2 face aux Boston Celtics (107-88). Cette capacité à creuser l'écart au retour des vestiaires peut avoir une vraie influence sur le résultat de ces finales NBA 2022, alors que les deux franchises sont pour le moment au coude-à-coude (1-1).

Draymond Green (Golden State Warriors) face aux Boston Celtics, dimanche 5 juin 2022. / Finales NBA 2022

Crédit: Getty Images

On ne plaisante pas avec les traditions à Golden State. Les Warriors ont pris l’habitude de dominer leurs adversaires dans les troisièmes quart-temps depuis 2015. Plus qu’une coutume, c’est devenu une marque de fabrique de cette dynastie, avec six finales et trois titres, peut-être bientôt quatre, à la clé. Quel que soit le score à la pause, les joueurs de Steve Kerr savent qu’ils doivent frapper fort dès le retour de vestiaire, moment où certaines équipes peinent à se remettre dans le rythme, souvent pour tuer le match. "On connaît l’importance de ces minutes et on sait qu’il faut donner le premier coup. On essaye d’être agressifs d’entrée", explique Jordan Poole. La recette fonctionne. La formation californienne est l’une des plus efficaces dans les troisièmes quart-temps au cours de ces playoffs (+9,5 sur 100 possessions) tout comme en 2018 ou 2017.
Une suprématie déjà mise en avant lors dans le Game 1. Les Warriors ont su creuser l’écart à la faveur d’un 38-24 pour entamer le money time avec 12 longueurs d’avance. Une performance décisive gâchée par le comeback exceptionnel des Celtics, insolents d’adresse derrière la ligne à trois-points dans les 12 dernières minutes et finalement vainqueurs. Mais Stephen Curry et ses coéquipiers ont remis ça dans le Game 2, justement sous l’impulsion du double-MVP. Il a marqué autant de points à lui tout seul que l’ensemble de l’équipe de Boston sur ce troisième quart-temps (14). Auteur d’un 19-2 en 4 minutes, Golden State a remporté la période 35 à 14 pour se diriger vers un succès facile.

Le troisième quart-temps : point fort des Warriors, point faible des Celtics

Au final, les hommes de Steve Kerr ont été encore plus efficaces et plus dominants que lors du premier match. Histoire de vraiment porter le coup de grâce et empêcher leurs adversaires de revenir. Pour ça, ils ont encore haussé leur niveau d’intensité, et principalement en défense. Pas question de faire de la zone, le coach a poussé ses troupes à stopper leur vis-à-vis ou au moins à leur rendre la vie difficile sur le terrain en imposant un défi physique permanent. Résultat, les Celtics ont perdu plus de ballons (5) qu’ils n’ont marqué de paniers (4). Ils ont raté 13 de leurs 17 tentatives. Et les pertes de balle ont amené 11 points aux Warriors.
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Stephen Curry a fait le show lors du Game 2 des Finales NBA entre les Golden State Warriors et les Boston Celtics

Crédit: Getty Images

C’est inquiétant pour la franchise du Massachusetts. Inquiétant parce que c’est un problème récurrent. "C’est vraiment frustrant. On en parle depuis le début des playoffs. C’est facile d’en parler mais maintenant il faut du changement. Ce quart-temps nous a tués", peste Derrick White. Le problème n’est effectivement pas nouveau. Boston a déjà concédé les deux pires troisièmes quart-temps des playoffs : une fois en prenant 25 points d’écart en 12 minutes contre Miami et là 21 points par Golden State. Ils ont été battus par au moins 14 points lors de quatre troisièmes quart-temps depuis le début de la compétition. Avec un différentiel de -37, ils sont avant-derniers parmi les 16 équipes engagées, là où leurs adversaires sont deuxièmes. Il faut remonter au Heat, en 2006, pour retrouver la trace d’une équipe sacrée championne malgré un rating négatif dans le troisième quart-temps. "On doit vraiment régler ça", note Al Horford.
Ce n’est évidemment pas très encourageant. La performance du Game 1, quand Horford, White et Marcus Smart ont compilé 15 paniers primés, relève surtout de l’exploit. Les Celtics ne seront pas toujours aussi adroits, la preuve la nuit dernière (2 sur 7 pour les trois mêmes joueurs derrière l’arc), et ils ne peuvent pas se reposer uniquement sur ça. Ils doivent trouver jouer avec un sentiment d’urgence pour ne pas se retrouver dans le trou avant chaque quatrième quart-temps. L’issue de ces finales en dépend.
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