NBA Cup - Un mois après, Victor Wembanyama signe un retour de folie avec les Spurs contre le Thunder : "Il a été phénoménal"
Mis à jour 14/12/2025 à 10:27 GMT+1
Victor Wembanyama a fait son retour cette nuit à l'occasion de la demi-finale de la NBA Cup remportée face à Oklahoma City (111-109). Flamboyant pendant ses 21 minutes disputées (22 points, 9 rebonds, 2 passes), le Français a été le facteur X du succès des Spurs face au Thunder. Plus qu'encourageant, le retour de Wemby est aussi le symbole d'un San Antonio ambitieux.
Victor Wembanyama
Crédit: Imago
"Est-ce que je peux être 6e homme de l'année et MVP ?", s'est interrogé tout sourire Victor Wembanyama, après son match de retour. Remplaçant au coup d'envoi, le Français a fait plus que participer à la qualification des Spurs en finale de la NBA Cup face à Oklahoma City (111-109) dans la nuit de samedi à dimanche. Après un mois et douze matches d'absence, le joueur de 21 ans a enfin refoulé les parquets.
"Vous ne pouvez pas imaginer (son plaisir de reprendre). C'était incroyable, parce que j'ai regardé l'équipe progresser, faire de belles choses pendant tous ces matches, et je voulais juste en faire partie, a confié le Tricolore après la partie. J'étais juste une boule d'énergie. Je ne pouvais pas m'arrêter avant le match". Wemby a dû prendre son mal en patience encore un peu, puisque Mitch Johnson a attendu le 2e quart-temps pour relancer sa pépite.
"C'était le pire scénario pour son match de retour, avec des choses pas contrôlables, une situation intense, a concédé le coach de la franchise texane. Il a juste réussi à rentrer dans son match et il a été grand, il a joué sans complexe, sans relâche." Acclamé par la foule de la T-Mobile Arena de Las Vegas, Victor Wembanyama réussit une claquette d'entrée avant d'enchaîner au rebond. La machine était lancée.
J'ai amené un vent frais
"Je n'ai pas eu beaucoup de minutes (21 au total) donc je savais que je devais donner le maximum, s'est réjoui l'intéressé finalement auteur de 22 points, 9 rebonds et 2 passes décisives. Pour être honnête, j'ai amené un vent frais quand je suis entré", a-t-il répondu, sans oublier ses coéquipiers, quand on lui a demandé ce qui avait fait basculer le match. De retour dans le troisième quart-temps, l'ancienne pousse de Nanterre a porté les Spurs dans une série (15-2) qui leur a permis de revenir à 3 points des champions NBA à la mi-temps.
Dans une partie tendue, serrée face à un adversaire quasi invincible depuis le début de saison, Johnson a ressorti la carte Wembanyama dans le moment clutch. "Il a été phénoménal, avec un impact et une agressivité sur le match même sans marquer", a souligné le coach de San Antonio lors d'une conférence de presse qui n'a (presque) tourné qu'autour de l'Ovni français. Relancé dans les cinq dernières minutes, Wemby a signé un alley-oop pour remettre les deux équipes à égalité jusqu'à une fin de match heureuse pour les Spurs.
Une finale et un Wemby pas encore à 100%
"Il a eu une énorme influence sur le match, des deux côtés du terrain, il a protégé le cercle, puis a pris son rythme offensivement. Ils ont aussi réussi à bien jouer sans lui", a reconnu Mark Daigneault, coach d'Oklahoma City après coup. Ses hommes ont pris des coups sur la tête à chaque fois qu'ils ont dû croiser le Tricolore, qui s'est même permis de chambrer un Alex Caruso, par exemple. "Faut que ça sorte d'une manière ou d'une autre. Si ça peut faire mal aux adversaires en plus, je suis preneur", a-t-il reconnu, porté par l'excitation du premier match de play-offs de son aventure américaine.
"Ce n'était pas un match classique de la saison régulière parce qu'on savait qu'on était éliminé si on perdait. Certaines personnes sont faites pour ces moments, d'autres non, a poursuivi Wembanyama. Pour la première fois de ma carrière, on gagne plus que l'on perd, c'est un grand plaisir." Au tableau de chasse des Spurs, qui ont continué de tourner sans leur star (9 victoires sur 12 matches), désormais le Thunder. Et maintenant, une finale à venir mardi contre New-York. Avec un Wemby sur le banc, encore ? Probablement pas. "Chaque minute de jeu qu'il emmagasine est bon pour lui… et pour nous", a conclu Johnson, qui a rigolé quand on lui a demandé s'il allait laisser son pivot sur le banc à la vue de la réussite du jour.
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