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L'ASVEL sans rival

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ParEurosport

Publié 21/06/2009 à 07:30 GMT+2

L'ASVEL est champion de France pour la 17e fois de son histoire. En battant en finale Orléans (55-41), les Villeurbannais succèdent à Nancy et pourraient ouvrir une nouvelle ère dans le basket français grâce à un budget gonflé la saison prochaine.

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Crédit: Eurosport

Enfin ! La vieille dame a mis un terme à sa stérilité en championnat de France contre Orléans, passé à côté de sa première finale à Bercy. Depuis 2002, l'ASVEL n'avait plus réussi à s'installer au sommet de la Pro A. Une anomalie pour un club de ce statut qui enchaînait les succès en coulisses avec la venue des San Antonio Spurs, le projet de grande salle, l'appel du pied à l'Euroligue ou encore l'arrivée de Tony Parker dans le capital du club. Mais voilà, seule la Coupe de France la saison passée était venue garnir une vitrine à trophée désespérément en manque de titre depuis sept ans. La disette est terminée et le 17e titre ornera désormais les salons du club.
Après avoir réalisé une saison régulière enfin à la hauteur des espérances, la Maison Verte, soulagée d'avoir son billet en poche pour l'Euroligue avant le début des playoffs, est allée au bout de son rêve. Non sans lutter en post-saison. Obligée de passer par une belle contre Strasbourg en quarts de finale puis face à Nancy en demi-finales, la formation de Vincent Collet a toujours su trouver les ressources pour atteindre son Graal. Le plus dur était finalement fait pour l'ASVEL, régulièrement éliminée dès le stade des demi-finales ces dernières années. De retour en finale, Villeurbanne a fait parler la poudre. Et a parfaitement su museler Orléans.
Défense, défense...
On avait annoncé un duel de collectif. Et surtout de défense entre la meilleure de la saison régulière (Orléans) et celle de Villeurbanne qui avait encaissé qu'une seule fois plus de 70 points en playoffs. Le public de Bercy n'a pas été déçu. Mais l'ASVEL a largement dominé son adversaire en fermant la raquette et en limitant l'EO à un terrible 24% de réussite aux tirs dont un terrible 5 sur 24 de loin. Et finalement, Orléans n'aura existé que le temps d'un quart-temps.
Après un début de match très réussi d'Orléans qui a imposé son jeu, l'ASVEL a pris les choses en main dès la 12e minute. Alternant parfaitement le jeu intérieur-extérieur, les coéquipiers d'Ayrmeric Jeanneau ont fait exploser la défense orléanaise si solide cette saison. Nebojsa Bogavac et Laurent Foirest ont enchainé les tirs primés. Eric Campbell a fait le boulot dans la peinture en l'absence de Chevon Troutman, touché au dos. Et Orléans a pris l'eau de toute part. Incapable de mettre un tir, l'EO a encaissé un sévère 19 à 0 qui a permis à l'ASVEL de passer de 13-20 (12e) à 32-20 (18e).
La machine villeurbannaise était lancée. Rien ne l'arrêtera. Surtout, qu'Orléans n'a jamais trouvé son rythme en attaque et aux tirs. A l'image de son piteux 8 sur 20 aux lancers. Résultat : Villeurbanne s'est ensuite contenté de faire parler son collectif. A tel point qu'on en a presque oublié l'absence ce Troutman. Décomplexée en France, l'ASVEL va pouvoir continuer de grandir et s'attaquer à l'Euroligue sereinement. Arrivé en Pro A il y a seulement trois ans, Orléans a, de son côté, pris rendez-vous pour l'avenir avec cette belle saison où il n'a manqué qu'un titre pour qu'elle soit sublime...
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