La logique respectée

La défense villeurbannaise a remis les choses au clair. Battue au Rhénus vendredi dernier, la Maison Verte s'est rassuré lors du match d'appui contre Strasbourg. Grâce à une défense de fer, l'ASVEL a étouffé les Alsaciens pour s'offrir son billet pour les demi-finales. Seuls Brion Rush (14 pts) et David Simon (12 pts) ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Les autres Strasbourgeois ont littéralement été asphyxiés (41% de réussite à 2 pts). Et comme le collectif de l'ASVEL a répondu présent de l'autre côté du parquet (six joueurs à plus de dix points) et a imposé sa puissance sous le cercle (34 rebonds à 22), la messe a vite été dite (29-14, 10e). L'ASVEL devra maintenant venir à bout de Nancy.

Le Palais des sports Jean-Weille ne connaît plus le goût de la défaite en post-saison. Nancy, qui reste sur quatre ans d'invincibilité à domicile en playoffs, a gardé le rythme sur son parquet pour rejoindre les demi-finales. Et c'est le collectif lorrain qui a permis au champion de France de rester en vie. Le SLUC a récité sa partition mardi soir devant ses supporters. Si Chris Monroe et Aaron Harper, auteurs de 20 et 24 points, se sont démené aux côtés de Uche Nsonwu-Amadi (14 pts, 7 rbds) pour permettre à la Chorale de rester en course, le trio roannais a dû se sentir bien seul devant le collectif nancéien. Avec 5 joueurs à plus de 10 points et 24 passes décisives, Nancy a fait l'étalage de ses qualités collectives.

Si Ricardo Greer a été le chef d'orchestre du SLUC (6 pts, 12 pds), la lumière est aussi venue de John Cox et Lamayn Wilson. Avec 17 points à 100% à deux points et 2 sur 3 à trois points, l'arrière américain a été sur un nuage. Tout comme Lamayn Wilson, qui a réduit les espoirs roannais à néant en fin de match avec 8 points de suite en moins d'une minute pour un total de 24 points. Fort de son collectif, Nancy peut désormais voir venir. Roanne est de son côté en vacances.