Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Nancy, c'est fini

ParAFP

Mis à jour 15/12/2011 à 22:08 GMT+1

Mathématiquement éliminé de l'Euroligue, Nancy peut désormais se consacrer entièrement au championnat de France où le Sluc a un titre à défendre mais où il faudra aussi digérer l'absence de Nicolas Batum.

BASKET 2011 Nancy - Batum

Crédit: AFP

Rossés 90-55 mercredi par Vitoria et définitivement mis hors-jeu par la victoire de l'Olympiakos Le Pirée jeudi, les Nancéiens ont directement rallié Pau où ils comptent se consoler et se relancer samedi. En passant du Pays basque espagnol au Béarn et de l'Euroligue à la ProA, ils vont retrouver un niveau qui convient mieux à leurs capacités du moment.
Il n'y a pas si longtemps, le Sluc donnait l'impression de pouvoir assurer sur les deux tableaux. C'était du temps où il paradait en ProA et présentait un bilan équilibré de trois victoires pour trois défaites sur le front européen. Tout a basculé avec le retour en NBA de Nicolas Batum. "Notre jeu tournait autour de Nicolas Batum et le fait qu'il ne soit plus là nous désorganise", souligne l'arrière-meneur Pape-Philippe Amagou. "Tout aurait été différent si Nico Batum était toujours avec nous", abonde Akin Akingabla. "Avec lui on avait le potentiel pour aller au Top 16", ajoute Akingbala. Un Top 16 qui se refuse aux clubs français depuis la dernière incursion de Pau-Orthez en 2007.
Depuis que Batum a fait ses valises, le Sluc n'a plus remporté qu'un match sur cinq, dans la douleur face au Havre, et a pris trois terribles roustes en Euroligue face à Bilbao (-22), Fenerbahçe (-20) et Vitoria (-35). "On sait ce que Nicolas Batum nous a apporté mais les autres joueurs sont les mêmes, avec les mêmes principes de jeu", nuance l'entraîneur Jean-Luc Monschau. "La différence, c'est que physiquement les enchaînements de matches sont difficiles. Or, quand les joueurs sont moins saignants, ils sont moins adroits."
Dur, l'après Batum
Nancy est peut-être fatigué. Il aurait certainement aussi eu besoin de mieux gérer l'après-Batum, pourtant prévisible. Plusieurs solutions de rechange ont été à l'étude, la plus pertinente menant à Mickaël Gelabale. Mais le club a préféré utiliser une partie des 600 000 euros de droits TV récoltés grâce à l'Euroligue pour éponger ses dettes et s'est rabattu sur un joueur de 33 ans qui n'avait plus joué depuis six mois, Kenny Gregory. Trop juste pour compenser l'absence de Batum alors que le temps pressait, du moins en Euroligue. En ProA où il faudra surtout être prêt en mai-juin, c'est différent. Gregory, vu à son avantage entre 2005 et 2007 au Mans, a le temps de s'acclimater à l'équipe et de retrouver le rythme.
"On doit s'adapter à son arrivée et il faut un temps pour cela", résume l'intérieur Victor Samnick. "On n'a plus la même alchimie qu'avant. Il faut qu'on la retrouve avec Kenny Gregory", ajoute le capitaine John Linehan. Toujours premier de ProA en compagnie de Gravelines et de Chalon-sur-Saône, le Sluc a d'ici la fin de l'année un calendrier relativement favorable (va à Pau, reçoit Roanne, va à Hyères-Toulon) pour reprendre de l'élan avant le grand choc face à Gravelines programmé pour le 14 janvier, après la trêve. Avec la fin de l'Euroligue, le Sluc en a aussi terminé avec des voyages et des matches éprouvants. "Il faut simplement qu'on retrouve un peu de fraîcheur ce qui n'est pas facile compte tenu du calendrier", souligne Monschau, convaincu que des jours meilleurs viendront: "On est dans le dur. Est-ce qu'il y a péril en la demeure? Non."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité