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Les Etats-Unis qualifiés pour la finale après leur victoire face à l'Espagne (82-76)

Loris Belin

Mis à jour 20/08/2016 à 01:54 GMT+2

RIO 2016 - Le Team USA en a bavé mais il a validé ce vendredi son ticket pour la finale des JO de Rio. La bande à Kevin Durant a pris le meilleur sur l'Espagne d'un Pau Gasol bouillant (23 points). Les Américains joueront la Serbie, qui a écrasé l'Australie (87-61).

Kevin Durant et Carmelo Anthony lors de la demi-finale face à l'Espagne

Crédit: AFP

Même sans briller, Team USA reste au-dessus du lot. Les Américains ont peut-être livré leur rencontre la plus pauvre depuis le début du tournoi olympique, mais la maladresse espagnole leur a permis d'atteindre sans panache la finale des Jeux Olympiques (82-76). Grâce en grande partie au poignet de Klay Thompson (22 points à 8/16), les Américains ont su contrôler une rencontre qu'ils n'ont jamais su tuer. Ils rencontreront la Serbie, tombeuse de l'Australie (87-61).
Et pourtant, rien ne fut simple pour les hommes de "Coach K". Toujours dominateurs, les champions olympiques en titre se sont compliqué la tache par excès d'individualisme alors qu'ils avaient pris la rencontre par le bon bout dans le premier quart-temps (26-17 après 10 minutes). Kevin Durant, habituel baromètre de son équipe, est globalement passé à côté de son match. Tirs qui ne touchent pas l'arceau, systèmes coupés pour des actions sans queue ni tête, les USA n'ont pas offert un grand spectacle. Et les Espagnols sont passés proches d'en profiter.

Les Américains ont fait preuve de bien trop de facilité

Menés par Pau Gasol (23 points et meilleur marqueur du match), pourtant annoncé blessé, les bourreaux de l'équipe de France ont joué leur chance jusqu'au bout, revenant à une possession d'écart (42-39, 19e). Mais la maladresse de loin (8/26 à trois points) et la domination athlétique sous les panneaux (53 rebonds à 41, 16 pour le seul DeAndre Jordan et 21 rebonds offensifs) des Etats-Unis ont finalement fait plier la Roja, à qui il manquait une seconde option offensive pour vraiment faire trembler une équipe américaine, pourtant loin d'être imbattable. Les Américains devront en tout cas faire preuve d'un peu moins de facilité face à la Serbie.
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