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"Quel pied, c’est énorme ce qu’elles ont fait" : la drôle de mass-star des Françaises au Grand-Bornand

Simon Farvacque

Mis à jour 18/12/2022 à 18:18 GMT+1

COUPE DU MONDE - Dans le sillage de leur tête de gondole, Julia Simon (2e), les Françaises ont fait fort, niveau densité, ce dimanche. Les Bleues sont cinq à avoir terminé dans le "Top 8" de la mass-start gagnée par Lisa Theresa Hauser. De quoi enflammer le Grand-Bornand. De Cyril Burdet, coach aux anges, à Anaïs Chevalier-Bouchet (3e), mise sous une pression positive, le groupe tricolore savoure.

Derrière Hauser, le tir groupé français inédit : le final de la mass start du Grand Bornand

Des Bleues partout au pinacle. Ou presque. Avec cinq Françaises parmi les huit meilleures biathlètes du jour, il n’a manqué que la victoire ce dimanche, au Grand-Bornand, pour que la mass-start dames soit un succès absolu pour la délégation tricolore. Lisa Theresa Hauser est venue contrarier la foule en s’imposant, mais il y avait beaucoup de sourires dans l’aire d’arrivée, côté français. Et un sentiment général : l'enthousiasme.
"Depuis le début, on sent que cette équipe est dense. Collectivement, c’est assez incroyable. Quel pied, face à ce public, avec toute cette pression… C’est énorme ce qu’elles ont fait", a salué sur la chaîne L’Equipe l’entraîneur du groupe féminin, Cyril Burdet. Entré en fonction lors de l’intersaison, il contribue à l’explosion de Julia Simon (2e ce dimanche), porteuse du dossard jaune. Mais ce tir groupé est encore plus significatif.
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Un presque parfait pour finir : les derniers tirs de Simon et Chevalier-Bouchet pour le podium

"Je me sens un peu en danger…"

Révélation de la semaine bornandine, Sophie Chauveau (23 ans, 5e) a fait partie de la fête. "C’est quand même agréable de pouvoir commencer à titiller les plus grandes, les plus expérimentées, leur montrer que la jeunesse arrive", a-t-elle déclaré malicieusement à notre micro. Juste derrière elle, Lou Jeanmonnot (24 ans, 6e), lauréate du gros globe en IBU Cup la saison passée, est à peine plus âgée. La nouvelle génération pousse.
"Cela fait un moment que le groupe femmes n’a pas été aussi fort. Je me sens un peu en danger… mais dans un bon danger, note Anaïs Chevalier-Bouchet, qui fait figure d’ancienne du haut de ses 29 ans. On sait qu’on n’a pas le droit de passer au travers d’une course. Le niveau est hyper élevé, il y a une bonne émulation." Et d’ajouter, en guise de compliment : "Les jeunes sont vraiment fortes, je suis hyper surprise de leur niveau, positivement."
C’est 'ouf', un moment de dingue, un de mes plus beaux moments de biathlon, avec cette ambiance, j’avais l’impression de faire un relais
Troisième de la course des reines, Chevalier-Bouchet a signé son meilleur résultat de la saison, dimanche (3e). Jusqu’au dernier tir et une visite de l’anneau de pénalité, elle jouait la gagne avec sa petite sœur, Chloé Chevalier (8e). D’où une possible pointe de déception, qui pourrait être encore plus grande chez Julia Simon, à l’aune de son nouveau statut. On a pourtant vu la leader du classement général célébrer sa 2e place comme un succès.
"C’est quand même un podium à la maison, il faut en profiter. Je la savoure, cette place, se réjouit-elle. C’est 'ouf', un moment de dingue, un de mes plus beaux moments de biathlon, avec cette ambiance, j’avais l’impression de faire un relais !" Au point de s’amuser de sa première faute au couché, en 2022-2023 : "Je me suis dit : 'Tu n’aurais pas dû la lâcher celle-ci. J’ai plombé ma stat' !'" Julia Simon est maintenant à 99% en la matière. Peu ou prou le taux de satisfaction dans les rangs français dimanche.
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Simon : "Avec Fred Jean, au bout de huit ans, il y avait une sorte de routine"

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