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BIATHLON - Après sa victoire en relais mixte, la France peut-elle faire les meilleurs Mondiaux de son histoire ?

Paul Citron

Mis à jour 16/02/2024 à 11:02 GMT+1

En plus de permettre aux Bleus de repasser premiers au tableau des médailles à Nove Mesto, devant la Norvège, le succès en relais mixte simple de Quentin Fillon-Maillet et Lou Jeanmonnot laisse espérer des Mondiaux historiques. Avec cette 4e course parée d'or, le record absolu des Mondiaux d'Oslo 2016 s'approche encore. Mais au vu des quatre courses restantes, le battre relèverait de l'exploit.

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Et de quatre ! Première au tableau, la France empile les médailles, et les titres, aux Mondiaux de Nove Mesto. A tel point que quatre courses avant la fin, avec le succès jeudi en relais mixte simple de Quentin Fillon-Maillet et Lou Jeanmonnot, les biathlètes tricolores de la délégation 2024 ont déjà réussi la deuxième plus jolie récolte de l'histoire des Mondiaux pour l'équipe de France. Ils totalisent 8 médailles, dont 4 en or, 1 en argent et 3 en bronze.
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Dans l'histoire de l'évènement, la France est parvenue une seule fois à remporter autant ou plus de médailles d'or : c'était en 2016, à Oslo, quand Martin Fourcade et Marie Dorin-Habert régnaient sur le circuit. Résultat à l'époque : 6 médailles d'or, 4 d'argent, 1 de bronze. Alors, avec les quatre courses encore au programme, les Bleus de 2024 peuvent-ils battre ce record ?

Très difficile... mais possible

Il faudra faire un sans-faute, ou presque, pour déloger les Français d'Oslo. Tout d'abord, samedi, les relais féminin et masculin peuvent légitimement nourrir de gros espoirs. Chez les femmes, le top 4 intégralement tricolore lors du sprint au début des Mondiaux ne donne d'autre choix que d'envisager l'or.
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Les hommes connaissent plus de difficulté à s'illustrer lors de ces Mondiaux, mais ils sont capables de décrocher une breloque. La Norvège est archi-favorite, mais le podium semble ouvert pour la troupe à Quentin Fillon-Maillet. La Suède et l'Allemagne, voire l'Italie pourraient se montrer dangereuses, mais peu d'autres nations ont les armes pour accrocher une place sur la boîte. Cette saison en Coupe du monde, les Français ont fini deux fois sur le podium (à la 2e place) lors des relais à Östersund et Hochfilzen.
Dimanche, jour de clôture, il faudrait donc hypothétiquement que les mass-start voient deux Tricolores triompher pour battre le record d'Oslo. Chez les femmes, là encore, rien d'insurmontable : le contingent français est en forme. Justine Braisaz-Bouchet domine d'ailleurs la course au petit globe en Coupe du monde cette saison.
C'est encore chez les hommes que le pari semble bien plus risqué. Les Norvégiens - dans l'ordre du classement de la Coupe du monde Johannes Dale-Skjevdal, Vetle Christiansen et Johannes Boe - dominent sans once de partage la discipline. Malgré cela, les perspectives de belles médailles restent réelles pour l'équipe de France. Les Bleus ne surpasseront peut-être pas Oslo 2016, mais leurs Mondiaux sont déjà réussis.
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