Bailly : "Dans le dur"

S.B. : "Je mets les trois premières, mais j'ai manqué d'exigence sur les deux dernières. Il n'y avait pas assez de centrage, c'est dommage, car elles n'étaient vraiment pas loin. Cela dit, sur les skis, je n'étais pas non plus très bien. La piste avec des parties molles et cette neige de printemps ne sont pas faites pour m'avantager. Il n'y a pas de sections où je peux +envoyer+."

S.B. : "Je n'étais pas bien à l'échauffement, ce n'était pas bon signe. Avant le départ, j'ai demandé au kiné "C'est normal de ne pas avoir d'énergie ?" Il a tenté de me rassurer en me disant: "J'ai vu des mecs gagner des courses en se sentant mal à l'échauffement". Au final, je me suis bien mieux sentie en course qu'à l'échauffement, mais ce n'était pas suffisant. Je suis dans le "dur", j'accuse le coup. La saison est longue, on a fait de longs voyages, on a dû digérer les fuseaux horaires (Corée du Sud, Sibérie et Norvège en un peu plus de deux semaines, NDLR)."

S.B. : "Pour le globe du sprint comme pour le globe du général, je savais que cela allait se jouer à pas grand-chose. On l'a vu aujourd'hui, mais je vais me battre jusqu'au bout, il reste deux courses. Peut-être qu'il me fallait une course comme celle-là. Neuner et Henkel (respectivement 1re et 2e au classement général, NDLR) ne sont pas à l'abri de se planter, surtout dans une course comme la poursuite samedi, il y a quatre tirs, tout est possible."