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Martin Fourcade : "Ramener 6 médailles ? Ce serait stupide de parler de ça"

ParAFP

Mis à jour 08/02/2018 à 12:32 GMT+1

JO PYEONGCHANG 2018 - Avant son entrée en lice dimanche lors du sprint, le roi du biathlon Martin Fourcade, porte-drapeau de la délégation française, a estimé jeudi que les conditions météorologiques extrêmes (froid et vent) risquaient de "redistribuer les cartes". Suffisamment en tout cas pour ne pas viser les Jeux parfaits et décrocher six médailles.

Martin Fourcade à l'entraînement lors des JO 2018 de Pyeongchang

Crédit: Getty Images

Avez-vous conscience qu'une partie de l'objectif de 20 médailles pour la France repose sur vos épaules?
M.F. : Je ne vais pas dire que je vais ramener 6 médailles parce que c'est quelque chose qui n'a jamais été fait et que je n'ai jamais réussi aux Jeux Olympiques. Donc ce serait stupide de parler de ça. L'objectif est d'évoluer à mon meilleur niveau et si c'est le cas, il y aura des récompenses. On a des conditions qui vont être compliquées pour les deux premières courses et qui vont déjà décider d'un tiers de nos compétitions. Si on arrive à franchir cette étape-là, on pourra se mettre à rêver à beaucoup de choses. Et si ce n'est pas le cas, il faudra être solide pour arriver à rebondir.
Cette saison est marquée par votre rivalité avec Johannes Boe. A quoi pouvez-vous la comparer?
M.F. : Ce n'est pas mon rôle de la comparer à d'autres sports. C'est une vraie chance pour le biathlon et une obligation pour moi d'être performant à chaque fois parce que je sais que je dois être à mon meilleur niveau pour le battre. Cette affiche-là fait rêver, moi y compris. Ce duel-là me motive. Mais je suis persuadé et je mets ma main à couper que ce ne sera pas le résultat du sprint parce qu'on est aux jeux Olympiques et que les conditions vont redistribuer les cartes. On connait l'importance des conditions en biathlon, la porte sera ouverte pour beaucoup plus d'athlètes que Johannes et moi.
Dans quel état mental êtes-vous?
M.F. : On commence à avoir envie d'y aller. Jusque-là, j'étais plutôt serein et très content d'être là. J'étais content d'avoir quelques jours pour pouvoir m'acclimater.
Comment analysez-vous votre incroyable régularité (18 podiums d'affilée en Coupe du monde)?
M.F. : C'est une très grande fierté. C'est un exploit qui devient banal alors que ce n'est absolument pas normal de faire autant de podiums d'affilée. Mes coéquipiers de l'équipe de France me chambrent en disant que la série va s'arrêter dimanche, mais j'ai à coeur de leur démontrer le contraire. Au pire, je me rabattrai sur le fait que l'on n'est pas en Coupe du monde.
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Emilien Jacquelin, Simon Desthieux, Martin Fourcade et Quentin Fillon Maillet à Pyeongchang

Crédit: Getty Images

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