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Dopage/Boxe : dernier round judiciaire devant le Conseil d'Etat pour Tony Yoka

ParAFP

Mis à jour 14/10/2018 à 16:56 GMT+2

Sous le coup d'une suspension d'un an pour manquement aux règles anti-dopage, le poids lourd joue sa dernière carte devant le Conseil d'Etat lundi pour tenter de réduire la sanction.

Tony Yoka

Crédit: Getty Images

Le boxeur Tony Yoka, débouté en août en référé par le Conseil d'Etat, comparait à nouveau lundi devant l'institution d'appel à qui il demande l'annulation de sa suspension d'un an pour infraction aux règles antidopage. A l'arrêt depuis le 20 juin dernier, date de la sanction prononcée par l'Agence Française de lutte contre le dopage (AFLD), le champion olympique des lourds 2016 abat là sa dernière carte.
Relaxé dans un premier temps, en décembre 2017, par sa fédération, Yoka avait été sanctionné par l'AFLD pour avoir manqué à trois reprises, en l'espace d'un an (juillet 2016 à juillet 2017), à ses obligations de localisation. En août, saisi en urgence, le Conseil d'Etat, juridiction d'appel pour les litiges impliquant des autorités administratives telles que l'AFLD, avait stigmatisé dans son ordonnance "la légèreté du comportement de M. Yoka qui, sportif averti, particulièrement informé de l'importance du contrôle antidopage, ne pouvait ignorer dès le premier avertissement les conséquences de son incurie".
Aller au fond du processus
Les avocats du boxeur, Mes Arnaud Péricard et Guillaume Tapie, auront fort à faire pour obtenir une décision inverse lors l'audience sur le fond, eux qui plaident depuis le début la "négligence administrative" et "l'étourderie" de leur client. "Il faut aller au fond parce que j'estime qu'il y a des vrais sujets", expliquait Me Péricard en août. "On aura peut-être une décision après la fin de la sanction mais il faut aller au fond du processus."
Tony Yoka s'était dit prêt à accepter une suspension d'un an, soit jusqu'en juin 2019, qui freinerait considérablement ses ambitions et notamment la "Conquête", une marche en avant très scénarisée qui doit le conduire théoriquement au titre mondial chez les pros dans la catégorie reine des lourds. Pour accompagner son plan de carrière, Yoka avait signé en 2017 avec Canal+, partenaire et diffuseur, un contrat d'exclusivité estimé entre 8 et 10 millions d'euros.
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