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Lamy-Chappuis joue son hiver

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/02/2013 à 17:21 GMT+1

Pour ses cinquièmes Championnats du monde, Jason Lamy-Chappuis devra frapper fort d'entrée vendredi lors de la première des quatre épreuves au programme des Mondiaux de Val di Fiemme alors qu'il n'est plus leader de la Coupe du monde.

2012 Chaux Neuve Lamy-Chappuis

Crédit: AFP

Actuel numéro deux mondial, le Français qui a connu un coup de fatigue en janvier a beau avoir l'un des plus beaux palmarès de son sport avec un titre olympique (2010), un sacre planétaire (2011), une médaille de bronze mondiale (2009), trois globes de cristal de N.1 mondial (2010, 2011, 2012) et 22 victoires en Coupe du monde, il sait qu'il est encore perfectible.
Ses débuts de championnats sont parfois délicats, comme lors des Mondiaux 2011 d'Oslo où, grand favori, il avait pris la 15e place de la première épreuve individuelle au programme. "Il a besoin de courses pour être performant. C'est vrai que sur un week-end de Coupe du monde, il est souvent mieux le deuxième jour. Il a besoin de monter dans les tours pour décrasser le moteur", résume son entraîneur Etienne Gouy. Conscient de cette lacune, depuis la dernière épreuve de Coupe du monde à laquelle il a participé à Sotchi début février, le Jurassien de 26 ans s'est reposé pendant quelques jours, avant de reprendre "une préparation montant en intensité".
"Niveau homogène"
Avec en point culminant, dimanche, une course de fond de 15 km de niveau régional, la traversée de la Ramaz à Morzine qu'il a remportée, "pour garder l'esprit de compétition", explique le natif de Missoula. La première épreuve des Championnats du monde de Val di Fiemme est d'autant plus importante que "Jez" ne l'aborde pas en leader de la Coupe du monde. Il a fait de ce rendez-vous son objectif de l'hiver alors qu'il aurait pu entrer dans l'histoire du combiné nordique en enchaînant quatre globes de N.1 mondial, exploit uniquement réalisé par le Finlandais Hannu Manninen. "Tout mon hiver se joue sur ces quinze jours", rappelle-t-il.
"Le niveau est très homogène, ils sont peut-être 20 pour trois places sur le podium, reconnaît Etienne Gouy, mais je ne suis pas inquiet, il sait rebondir, c'est un grand champion et il sait être là au moment M". "J'aime plutôt bien les tremplins et les pistes de fond ici", lance avec appétit le N.1 français et N.2 mondial. Ses résultats lui donnent raison. Lors du dernier passage de la Coupe du monde dans le Val di Fiemme, en février 2012, il avait enchaîné une victoire, une 2e place par équipes, et une 8e place.
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