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Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën) va découvrir Milan-Sanremo en 2022, mais il cible toujours les ardennaises

ParAFP

Mis à jour 07/01/2022 à 18:04 GMT+1

SAISON 2022 - Benoît Cosnefroy dévoile son programme. Le puncheur français de 26 ans va axer son entame de saison sur les classiques ardennaises, mais le premier temps fort de son année 2022 sera représenté par les courses italiennes de mars : les Strade Bianche, Tirreno-Adriatico et Milan-Sanremo, qu’il va courir pour la première fois. Le coureur de l’équipe AG2R Citroën explique tout cela.

Benoit Cosnefroy

Crédit: Getty Images

Un puncheur en quête de consécration. Benoît Cosnefroy se fixe en 2022 sur les classiques ardennaises, la Flèche wallonne surtout, qui représente "une passion" et qu'il a terminée à la deuxième place en 2020. Mais le coureur français de 26 ans, membre de la formation AG2R Citroën, va également découvrir Milan-Sanremo, comme il l'explique dans cet entretien.
Question : Comment abordez-vous la saison ?
Benoît Cosnefroy : "Pour l'instant, c'est tout bon. J'avais un peu d'appréhension cet hiver. C'est souvent l'hiver qu'on a des problèmes, quand on a perdu un peu de musculature et que l'on reprend avec des charges d'entraînement. L'an dernier, c'était ma première vraie blessure (à un genou, NDLR). Cette année, j'ai fait un hiver plus calme pour monter en pression sur le début de saison un peu plus tard. Le plan idéal serait d'arriver en pleine forme en mars. L'équipe était plutôt en accord avec mes envies, dans l'idée qu'il faut être plus régulier au niveau World Tour. Aller chercher une victoire est très dur. J'affiche mes ambitions quand même, je sais que sur un bon jour je peux battre mes adversaires.
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Quels premiers rendez-vous à ce niveau vous donnez-vous ?
B. C. : Je ferai le programme italien en mars, les Strade Bianche, Tirreno-Adriatico et Milan-Sanremo. Je n'ai jamais monté le Poggio (de Milan-Sanremo, NDLR) à l'entraînement, ce sont des courses que j'ai vues seulement à la télé, j'espère qu'elles me conviennent. Je ne crois pas au pic de forme sur une seule journée, je n'ai pas cette sensation d'être excellent sur un jour, je sais que j'arrive à tenir mon pic de forme plusieurs semaines. Après cette campagne italienne, j'aurai un petit moment de récupération avant de préparer les classiques ardennaises. C'est la première fois qu'on prend cette stratégie.
Quelles courses privilégiez-vous ?
B. C. : S'il y avait des courses à ressortir, ce seraient les courses ardennaises. Il y a aussi les classiques de Québec et de Montréal qui me donnent beaucoup envie. Les championnats, cette année, ne sont pas vraiment pour moi, plutôt pour sprinteurs. Je mets l'Amstel (Gold Race) dans les "ardennaises", c'est une belle course et je ne vais pas faire la fine bouche même si j'ai une passion pour la Flèche (wallonne) qui est une très belle arrivée."
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