Le Top 50 de 2011 (1)

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Dans la carrière de Christopher Froome, il y aura un avant et un après Tour d'Espagne 2011. Jusqu'alors, le Britannique était considéré comme un bon rouleur, mais ça n'allait pas plus loin. Personne ne l'imaginait dans la peau d'un candidat à la victoire finale dans un grand tour. Mais Froome s'est révélé au monde entier et à lui-même au cours de cette Vuelta. Une journée en rouge, une victoire d'étape dantesque à Pena Cabarga et une deuxième place finale, sur les talons de Cobo. Il a ensuite confirmé en prenant la troisième place d'un Tour de Pékin assez relevé. Avant la Vuelta, sa saison avait été terne en termes de résultats, ce qui explique qu'il ne soit pas mieux classé. Mais s'il parvient à se maintenir à ce niveau, on le retrouvera très vite bien plus haut dans ce classement.

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Le puncheur australien a connu deux pics au cours d'une saison sinusoïdale. Excellent lors des classiques ardennaises au mois d'avril, Gerrans avait accroché le podium (3e) lors de l'Amstel Gold Race, une de ses plus belles courses de l'année, avant de faire une place à Liège (12e). Il a ensuite fallu attendre l'été pour le voir à nouveau à son avantage, lors d'un mois d'août prolifique. Vainqueur du Tour du Danemark, il s'est offert dans la foulée une nouvelle belle place d'honneur en terminant deuxième du Grand Prix de Plouay.

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Moncoutié a fait du Moncoutié. Mais, mine de rien, avec ses limites, le grimpeur de Cofidis a encore bien rempli sa besace cette saison. On l'a vu briller sur des courses qu'il aime. Encore une très belle Vuelta à son actif, avec une victoire d'étape en montagne et un nouveau maillot de meilleur grimpeur. Mais son année ne se limite pas à ce double fait d'armes. Moncoutié s'est également adjugé le Tour Méditérranéen à la fin de l'hiver, ainsi que le difficile Tour de l'Ain, au cœur de l'été. Suffisant pour lui assure rune place dans ce Top 50, comme l'an dernier.

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Le coureur français le plus prolifique de la saison, avec Thomas Voeckler. Romain Feillu, en 2011, c'est tout de même huit victoires. Tous ses succès ont été obtenus lors de la première moitié de la saison, la plus réussie de la carrière de Feillu. S'il y a la quantité, manque en revanche LA victoire marquante, celle qui fait changer de dimension. Dans un contexte très relevé, comme sur le Tour de France, il est souvent placé, mais pas encore gagnant. On retiendra également sa belle 6e place aux Championnats du monde. Il ne lui manque pas grand-chose pour s'installer parmi les grands sprinters.

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Au cours de cette année où les jeunes, et même parfois les très jeunes, ont souvent tenu le haut de l'affiche (nous en reparlerons d'ici dimanche…), John Degenkolb est un des symboles de cette génération montante. Le sprinter allemand, 22 ans, a émergé au sommet en remportant six victoires. Il a notamment connu un printemps de rêve, en remportant le Grand prix de Francfort et deux étapes du Dauphiné, marquant les esprits. Toutefois, il n'a plus gagné depuis. Mais nul doute que Degenkolb a les moyens de confirmer ces promesses. Dès l'an prochain, on pourrait le retrouver dans le Top 20 mondial.

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Une année curieuse pour le Poitevin, faite de très hauts et de très bas. Il a parfois évolué à un très haut niveau, avant de plonger, souvent par la faute de problèmes physiques, comme lors du Tour de France. Le grand moment de sa saison est aussi le plus frustrant. Magnifique lors du Tour des Flandres, Chavanel était sans doute le plus fort de tous ce jour-là, mais il a échoué à la deuxième place derrière Nuyens. Son titre de champion de France et sa belle Vuelta (4 jours en rouge) donnent aussi du relief à son bilan, mais on ne peut s'empêcher de se dire, en songeant à son Tour des Flandres, que Chavanel a le potentiel pour pointer bien plus haut dans ce classement.

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Hutarovich n'appartient pas tout à fait au gratin du sprint mondial. Comparé au Cavendish, Greipel, Farrar et Cie, le Biélorusse est en retrait. Mais il est tout de même d'une remarquable régularité. En 2011, il s'est à nouveau octroyé quatre victoires (il a désormais dépassé la vingtaine de succès en carrière), mais le coureur de la FDJ, frustré de ne pas avoir été retenu pour le Tour de France, est passé bien près d'une carte de visite beaucoup plus étoffée cette année, tant il a multiplié els places d'honneurs, à l'image de ses deuxièmes places sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne, Paris-Bruxelles ou la Clasic de l'Indre. Quatre victoires, mais près d'une trentaine de Top 10.

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Le jeune Néerlandais a incontestablement franchi un cap cette année. A moins de 25 ans, Mollema s'annonce comme un des plus solides espoirs de la jeune génération, notamment dans les grands tours. 4e de la Vuelta, il a échoué tout près du podium. Enormément de places d'honneur à son actif, particulièrement dans les courses par étapes (9e de Paris-Nice, 2e du Tour de Castille-Leon, 10e du Tour de Catalogne, 5e du Tour de Suisse). Que lui manque-t-il pour figurer plus haut dans la hiérarchie? D'apprendre à gagner. Mollema n'a pas levé les bras en 2011 et sur les quatre dernières saisons, il ne compte qu'une victoire. C'est la prochaine étape pour lui.

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Encore une star du cyclisme pour qui cette cuvée 2011 n'a pas constitué un grand cru. Tom Boonen a obtenu deux victoires cette saison (son plus faible total depuis huit ans !) et s'il sauve sa place dans ce Top 50, c'est essentiellement grâce à un de ses deux succès, dans Gand-Wevelgem, l'autre datant du Tour du Qatar. Sa campagne de classiques avait été globalement très honorable avec, outre Gand-Wevelgem, sa 4e place dans le Tour des Flandres mais depuis le mois d'avril, plus rien ou presque. Il est vrai que l'Anversois a connu énormément de problèmes physiques qui ne l'ont pas aidé. A 31 ans, peut-il rebondir l'an prochain et redevenir une force dominante du peloton?

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A la fin de l'année 2010, l'Italien, fort de sa victoire dans la Vuelta, figurait dans le Top 10 mondial. C'est donc un sérieux recul pour lui. Pas une seul victoire à son actif en 2011, ce qui ne lui était plus arrivé depuis sa première année chez les pros, en 2005. Quelques très belles places d'honneur néanmoins, à commencer par sa troisième place finale sur le Giro. Son printemps avait été prometteur (5e de Tirreno-Adriatico, 8e de Milan-Sanremo et de Liège-Bastogne-Liège), mais après le Giro, dont il est sorti éreinté, il a connu une grosse panne de résultats. Même sa 7e place lors de la Vuelta est apparue décevante. Entre le Giro et la Vuelta, il n'a pas inscrit le moindre point. Globalement, une année frustrante pour le Sicilien.

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. Le Classement Eurosport est établi sur les 52 dernières semaines, soit sur un année glissante, à l'image du classement ATP en tennis. A chaque course, les coureurs perdent les points glanés l'année précédente lors de cette même épreuve et les points 2011 sont redistribués. La saison étant terminée, le classement coïncide avec l'ensemble du calendrier 2011.

. Près de 180 courses du calendrier UCI sont prises en compte dans ce classement. Toutes les courses 1.1, 1HC, Pro tour et Historiques pour les courses d'un jour, ainsi que les 2.1, 2HC, Pro Tour et Historiques pour les courses par étapes.

. Nous avons établi notre propre barème en répartissant les courses dans différentes catégories, en nous appuyant notamment sur la classification UCI, mais aussi en essayant de trouver un équilibre entre poids historique, prestige et importance dans le calendrier actuel.

. A l'issue de cette année 2011, 741 coureurs ont inscrit au moins un point.

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Tour de France: Les 20 premiers du classement final marquent des points. 1000 points pour le vainqueur, 500 points pour le 2e, 400 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 20e, qui marque 3 points. Chaque victoire d'étape rapporte 200 points. 200 points sont également attribués au vainqueur du Classement par points et du GP de la montagne. Enfin, 50 points chaque jour au leader du classement général.

Tour d'Italie, Tour d'Espagne: Les 20 premiers du classement final marquent des points. 800 points pour le vainqueur, 400 points pour la 2e, 300 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 20e, qui marque 3 points. Chaque victoire d'étape rapporte 150 points. 150 points sont également attribués au vainqueur du Classement par points et du GP de la montagne. Enfin, 40 points chaque jour au leader du classement général.

Catégorie A.1 (Paris-Nice, Tirreno-Adriatico, Tour de Catalogne, Tour du Pays Basque, Tour de Romandie, Critérium Dauphiné, Tour de Suisse): Les 10 premiers du classement final marquent des points. 500 points pour le vainqueur, 250 points pour le 2e, 125 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10e, qui marque 5 points. Chaque victoire d'étape rapporte 100 points.

Catégorie A.2 (Tour Down Under, Tour de Californie, Eneco Tour, Tour de Pologne): Les 10 premiers du classement final marquent des points. 300 points pour le vainqueur, 150 points pour le 2e, 75 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10e, qui marque 3 points. Chaque victoire d'étape rapporte 60 points.

Catégorie A.3 (12 épreuves, dont Trois jours de La Panne, Critérium international ou Tour du Trentin): Les 10 premiers du classement final marquent des points. 200 points pour le vainqueur, 100 points pour le 2e, 50 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10e, qui marque 1 point. Chaque victoire d'étape rapporte 40 points.

Catégorie A.4 (20 épreuves, dont Tour du Qatar, Tour du Haut-Var ou Circuit de la Sarthe): Les 10 premiers du classement final marquent des points. 150 points pour le vainqueur, 75 points pour le 2e, 40 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10e, qui marque 1 point. Chaque victoire d'étape rapporte 30 points.

Catégorie A.5 (12 courses, dont Tropicale Amissa Bongo, Tour de San Luis ou Tour de Slovénie): Les 10 premiers du classement final marquent des points. 100 points pour le vainqueur, 50 points pour le 2e, 30 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10e, qui marque 1 point. Chaque victoire d'étape rapporte 20 points.

Catégorie B.1 (Milan-Sanremo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Amstel Gold Race, Liège-Bastogne-Liège, Championnat du monde en ligne, Tour de Lombardie): Les 20 premiers marquent des points. 700 points pour le vainqueur, 350 points pour la 2e, 200 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 20e, qui marque 3 points.

Catégorie B.2 (Gand-Wevelgem, Fleche Wallonne, Clasica San Sebastian, Vatenfall Cyclassics, GP de Plouay, GP de Quebec, GP de Montreal, Paris-Tours, Championnat du monde CLM): Les 10 premiers marquent des points. 400 points pour le vainqueur, 200 points pour la 2e, 100 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10, qui marque 10 points.

Catégorie B.3 (18 courses, dont Het Nieuwsblad, GP E3, Kuurne-Bruxelles-Kuurne ou Tour du Piémont): Les 10 premiers marquent des points. 200 points pour le vainqueur, 100 points pour la 2e, 50 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10, qui marque 1 point.

Catégorie B.4 (45 épreuves, dont toutes les manches de Coupe de France, GP de la Cote Etrusque ou GP Llodio): Les 10 premiers marquent des points. 150 points pour le vainqueur, 75 points pour la 2e, 40 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10, qui marque 1 point.

Catégorie B.5 (40 épreuves, dont Clasica Sarda, Route Adélie ou GP Tallin): Les 10 premiers marquent des points. 100 points pour le vainqueur, 50 points pour la 2e, 25 points pour le 3e et ainsi de suite jusqu'au 10, qui marque 1 point.