Kashechkin: "Tranquille"

Antonio Colom (Astana): "La veille, c'était très dur pour l'équipe. On avait travaillé toute la journée et on n'avait pas eu de soutien. C'est pour cette raison qu'on a essayé d'être dans l'échappée. Je suis parti dans le col et j'ai vu revenir "Vino". Avec lui à mes côtés, c'était mieux. Je lui ai même demandé de ralentir un peu, j'étais +au taquet+. Je suis fier d'avoir un capitaine comme lui. C'est une victoire qui a d'autant plus de signification pour moi que j'ai perdu des personnes qui m'étaient chères ces derniers temps, ma soeur et aussi Isaac Galvez (décédé fin 2006, ndlr)."

Andrey Kashechkin (Astana): "J'étais tranquille, avec deux coureurs devant. C'était une situation idéale. Les autres équipes ne voulaient pas travailler, elles voulaient rester dans les roues. Mais elles ont compris que nous, avec Alexandre (Vinokourov) devant, nous n'avions pas à rouler. La prochaine étape ? C'est le jour le plus dur de la semaine. Une étape longue, avec les cols que l'on passe dans le Tour de France. L'adversaire le plus dangereux ? C'est Christophe Moreau, qui marche très fort."

Christophe Moreau (AG2R): "J'ai ressenti la fatigue. Je suis arrivé tard à l'hôtel après l'arrivée au Ventoux. L'équipe a fait un excellent travail. On a pu s'appuyer sur Cyril (Dessel) qui était devant. Demain (samedi) ? Les écarts seront énormes. Dans un grand col, j'aurai peut-être une ouverture. Je m'aperçois que c'est en prenant des risques que l'on gagne gros. Et moi, j'ai tout à gagner..."