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Critérium du Dauphiné - Julian Alaphilippe (Soudal - Quick Step) débarque avec de la fraîcheur et vise une victoire

ParAFP

Mis à jour 03/06/2023 à 16:46 GMT+2

Julian Alaphilippe débarque sur le Critérium du Dauphiné avec des ambitions. Le coureur français de Soudal - Quick Step visera une victoire d'étape et n'exclut pas de se mêler à la lutte pour le classement général. Interrogé en visioconférence avant le départ, le Montluçonnais n'a plus couru depuis Liège-Bastogne-Liège, le 23 avril dernier et arrive avec "beaucoup de fraîcheur".

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Vous n'avez plus couru depuis le 23 avril. Comment allez-vous ?
Julian Alaphilippe (J.A.) : Je me sens vraiment bien. J'ai une grande envie de courir, je suis super motivé et je me sens frais. En fait, ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. Après Liège, j'ai pris un peu de repos et fait beaucoup d'entraînement (en altitude dans la Sierra Nevada, NDLR). La course me manque. J'espère que les jambes seront bonnes pour faire de bons résultats cette semaine.
Quel sera votre objectif sur ce Dauphiné ?
J.A. : Je serais super content de remporter une étape. Je n'ai pas reçu le livre de route encore mais je sais qu'il y a quelques étapes de puncheur. Les étapes de montagne ont l'air d'être difficiles mais ça me plaît aussi. Je vais donner le maximum pour saisir les opportunités qui se présenteront et me faire plaisir.
Ce n'est pas exclu de se battre pour le général
Se battre pour le classement général est exclu ?
J.A. : Non, ce n'est pas exclu. C'est juste que je n'y pense pas pour le moment. Ça viendra peut-être au fil de la course. C'est une semaine importante. Elle marque le début d'une grande période, avec le Dauphiné, les Championnats de France (le 25 juin), le Tour de France (1er-23 juillet) et les Championnats du monde (le 6 août à Glasgow). Je me sens frais physiquement et c'est bon signe car c'est une période qu'il faut aborder avec beaucoup de fraîcheur.
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Avez-vous déjà le Tour de France dans la tête ?
J.A. : J'ai hâte d'y être. J'ai aussi profité de ces dernières semaines pour reconnaître les deux premières étapes dans le Pays basque (le Tour partira le 1er juillet de Bilbao, NDLR) et je vais en faire d'autres après le Dauphiné. Au Pays basque, ça va être spectaculaire. Ce sont des étapes typiques de là-bas, dures, sur des petites routes. Ça va être chouette.
J'en ai marre de parler de malchance
Espérez-vous que la malchance soit derrière vous ?
J.A. : C'est sûr que je n'ai pas envie de revivre les ralentissements, on va dire, que j'ai connus à cause des chutes ou des maladies. Mais j'en ai marre de parler de malchance. C'est une période importante qui arrive avec des courses difficiles qui vont s'enchaîner. Le petit break après Liège était vraiment nécessaire. J'ai envie de courir, j'espère que ça va marcher.
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Le Covid reste-t-il une inquiétude pour vous ?
J.A. : Je ne vais pas dire que ça fait peur, mais il faut vraiment rester vigilants. Hier dans l'avion, j'étais l'un des seuls à porter un masque. C'est peut-être trop, mais j'ai vraiment envie de faire le Tour et je veux éviter de devoir encore rester à la maison pendant tout le mois de juillet (Alaphilippe n'avait pas été retenu par son équipe l'an dernier, NDLR). Le vélo est peut-être le sport qu'on contrôle le plus. C'est pour ça qu'il y a eu énormément de cas positifs sur le Giro aussi. Ça gâche un peu la fête. Mais il faut s'y faire. J'espère que ce sera fini un jour.
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