Cyclisme | Tadej Pogacar, quadruple vainqueur du Tour de France, a "encore une marge de progression", selon son directeur sportif Fernando Matxin

Dans une interview au média espagnol AS, Fernando Matxin, le directeur sportif de Tadej Pogacar au sein de l'équipe UAE Emirates-XRG, est revenu sur le Tour de France victorieux de son protégé et s'est projeté sur la suite. Il voit "encore une marge de progression" pour le Slovène, quadruple vainqueur de la Grande Boucle, qu'il décrit comme "la perfection".

Pogacar : "Une quatrième victoire, six années sur le podium... c'est complètement fou"

Video credit: Eurosport

On peut remporter quatre fois le Tour de France, avoir l'un des plus grands palmarès de l'histoire du cyclisme et ne pas encore être au summum de ses capacités. Tadej Pogacar aurait encore "une marge de progression", selon son directeur sportif Fernando Matxin, qui s'est exprimé ce mercredi dans une interview donnée au média ibérique AS. L'Espagnol juge que son protégé a encore des points d'amélioration et peut donc être encore plus fort qu'il ne l'est déjà. "Il nous a donné l'impression qu'il progressait, a-t-il détaillé. En discutant également avec Javier Sola (son entraîneur), le nutritionniste... nous voyons qu'il a encore des points à améliorer, la motivation pour y parvenir et qu'il peut y arriver."
Le grand manitou de la formation émirienne est également revenu sur le Tour de son leader, en expliquant l'attitude un peu plus défensive qu'il a eu après avoir fait la différence à Hautacam. "Il aime être compétitif, et comme nous avons dû défendre et attendre les attaques, cette défense n'est pas très amusante, ni pour le spectateur ni pour lui. Notre caractère nous pousse à attaquer, mais quand on a quatre minutes d'avance au classement général, il faut aussi être cohérent", explique son directeur sportif.
Ne pas faire le Tour ? "Tout est envisageable"
La question de la lassitude de son protégé s'est beaucoup posée après son sacre. A la question de s'il était possible de ne pas voir "Pogi" sur le Tour, son encadrant a répondu : "Tout est envisageable." Les classiques, que Pogacar commence à collectionner sont peut-être plus à même de l'amuser, le calcul étant forcément moins présent que sur une course de trois semaines. "Le Tour des Flandres est peut-être plus passionnant, car il faut être au bon endroit au bon moment, plutôt que d'attendre que quelqu'un attaque, comme cela s'est produit lors de la dernière journée de montagne du Tour. À La Plagne, nous avons assisté à une étape un peu plus ennuyeuse, mais ce n'est pas le leader qui doit attaquer. Et ce n'est pas une critique", a pointé Matxin. Pour conclure l'interview, le Basque a décrit son coureur comme "la perfection en un cycliste". Et ça résume un peu tout.

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