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Evans: "Je suis libéré"

ParAFP

Publié 21/04/2010 à 19:06 GMT+2

Cadel Evans, vainqueur de la Flèche wallonne, s'est dit "libéré" par son maillot de champion du monde. L'Australien a assuré que sa "marge de progression est encore importante" en vue des Tours d'Italie et de France.

Cadel Evans Freccia Vallone 2010 (foto Reuters)

Crédit: Reuters

Quelles ont été les clés de ce succès ?
Cadel Evans: Les modifications apportées au parcours n'ont pas changé la donne par rapport aux années passées: il y avait beaucoup de monde au pied du mur. Pour gagner, il fallait bien sûr être parmi les premiers mais aussi avoir de la chance. Quand Kloden a attaqué, j'ai attendu. L'équipe Euskaltel a réagi pour ramener tout le monde. Alberto (Contador) a ensuite porté une telle attaque que j'ai bien cru qu'il serait impossible de la reprendre. Mais à 300 mètres de la ligne, j'étais toujours proche de lui et finalement j'ai eu les ressources pour passer devant.
Cette victoire est-elle une surprise pour vous ?
C.E: Un peu. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre au départ ce matin. J'ignorais quelle était ma condition par rapport aux autres. Cette saison, ma préparation est un peu différente car je suis focalisé sur le Tour d'Italie qui est très important pour moi. La façon dont je me suis comporté aujourd'hui est donc très satisfaisante et rassurante. A l'approche du Giro, c'est très bon signe. La seule chose qui m'ennuie, c'est une je vais désormais être marqué de près dimanche à Liège-Bastogne-Liège.
Est-ce particulier de battre Contador ?
C.E: Le plus important, c'est de gagner. Mais c'est sûr que doubler Alberto dans les derniers mètres, c'est spécial, honorant. Mais ne vous inquiétez par pou lui, il aura d'autres occasions durant la saison pour passer devant (il rit)".
Depuis quelques mois, vous semblez plus offensifs. C'est votre avis ?
C.E: Oui. Le travail abattu par ma nouvelle équipe (BMC) me permet de terminer les courses dans les meilleures conditions. Je suis très bien entouré. Je termine mes courses plus frais. Aujourd'hui, mes équipiers ont fourni le travail demandé. Je dois remercier John Lelangue (son directeur sportif, ndlr) de m'avoir fait faire une reconnaissance du parcours. Ses conseils m'ont été précieux et m'ont vraiment permis de faire la différence.
Le maillot de champion du monde a-t-il changé votre comportement en course ?
C.E: Ce maillot me donne confiance. Je suis relax, libéré. Gagner avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules, c'est vraiment très agréable. C'est un de mes objectifs cette saison: faire honneur à ce maillot. C'est très spécial de rouler en tant que champion du monde en titre. Le regard des autres change. Cela ajoute un peu de pression mais c'est très agréable. Mais, maillot ou pas maillot, cela ne change pas mes objectifs de victoire sur les classiques et sur le Tour.
Pensez-vous toujours pouvoir gagner le Tour de France ?
C.E: Bien sûr. J'espère m'y présenter au sommet de ma condition. Je n'ai pas renoncé à remporter la Grande Boucle malgré l'échec de la saison passée. J'ai terminé deux fois deuxième. Je m'y présenterai avec beaucoup d'ambition. Mais avant il y aura le Tour d'Italie. Je sens que j'ai encore une marge importante pour arriver au meilleur de ma forme. J'ai confiance. Je sens que je pourrai y faire un truc.
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