Péraud: "Un grimpeur"

J-C.P. : A priori, oui. C'est une distance inférieure à celle de l'"Amstel", avec un profil plus escarpé. Dimanche, il y avait 31 côtes mais pas nécessairement beaucoup de dénivelé. J'ai perdu beaucoup d'énergie sur les relances. Ce n'était pas une course pour moi tout simplement. Le mur de Huy est plutôt court mais le pourcentage me plaît. Je suis un grimpeur ! Pas nécessairement un puncheur. Mais j'espère me débrouiller quand même. Après ma déconvenue de dimanche, c'est dur d'avoir un objectif élevé. Terminer dans les dix, ce n'est pas ambitieux. Plus (haut), c'est prétentieux !

J-C.P. : Même si je ne courais pas avec les professionnels, j'ai quand même quelques années de route derrière moi. Je me suis toujours entraîné sur la route, j'ai fait cinq-six saisons chez les amateurs et le niveau amateur français est loin d'être ridicule, ça peut expliquer cette adaptation. J'ai 32 ans aussi, je suis aguerri physiquement. Le vélo est un sport à maturité tardive, plus sur la route d'ailleurs qu'en VTT. Sur la route, c'est l'usure et la distance. La preuve, je ne termine pas (dimanche).

J-C.P. : L'alimentation. Sur une course de VTT de deux heures, on se nourrit avec des produits rapides, des gels, des boissons énergétiques. Sur une course route de cinq ou six heures, l'alimentation et l'hydratation sont des points-clé. A mes débuts, j'ai fait une "hypo" (glycémie) au Tour d'Algarve et ça peut m'arriver encore !