Giro 2026 - Un Grand Départ donné en Bulgarie et 50.000m de dénivelé positif au programme : le parcours de l'édition 2026

De la Bulgarie à Rome, les 21 étapes du premier Grand tour de la saison ont été dévoilées, ce lundi. Comme pressenti, c'est un parcours difficile (49 150m de dénivelé positif) qui va être proposé aux coureurs durant le mois de mai, avec notamment un contre-la-montre de 40 km lors de la 10e étape. Comme l'an passé, le Giro mise sur un parcours avec beaucoup d'occasions pour les attaquants et des dernières étapes très escarpées pour faire la différence avec la double montée de Piancavallo (13,8 km à 8%) comme point d'orgue de la course, avant la traditionnelle dernière étape dans la ville éternelle.

C'est donc au bord de la Mer Noire, dans la cité balnéaire de Nessebar, en Bulgarie, que le peloton s'élancera pour trois semaines de course indécises. Pendant trois étapes, les coureurs sillonneront la Bulgarie sur des tracés a priori promis aux sprinteurs. Après l'arrivée de la 3e étape dans la capitale, Sofia, tout le barnum du Giro s'envolera dans le sud de la Botte pour retrouver l'Italie à Catanzaro, pour une étape qui pourrait convenir aux baroudeurs. Après une première arrivée au sommet à Potenza lors de la 5e étape, les cadors pourront déjà s'expliquer sur les pentes du difficile Blockhaus (13,6 km à 8,4%), deux jours plus tard.

Ce qui rappellera sûrement des souvenirs douloureux pour les suiveurs du cyclisme français, puisque c'est là-bas que Romain Bardet avait à la fois échoué à la 2e place derrière Jai Hindley, mais aussi à ce moment qu'il avait commencé à semer les graines d'un possible sacre. La suite, on la connaît, un abandon quelques jours plus tard et des regrets éternels. Là, lors de la 7e étape, de premiers enseignements pourront alors être tirés, avant un week-end exigeant avec une nouvelle arrivée au sommet à Corno Alla Scalle, le dimanche lors de la 9e étape.

Après une journée de repos, c'est un contre-la-montre long qui sera au programme. Contrairement au Tour de France, les organisateurs du Tour d'Italie ont décidé de faire la part-belle aux rouleurs avec un contre-la-montre de 40 km plat comme la main. Une distance que l'on ne voit plus que rarement et qui fera à coup sûr des différences entre les leaders qui sont à l'aise dans l'exercice chronométré, et les autres. Mais le temps perdu le long de la mer Mer Ligure ne sera pas irrécupérable, loin s'en faut. Après deux autres étapes sur la côte et un passage par les routes de la Classicissima, l'affaire va se corser.

Lors de la 14 étape, les organisateurs ont tracé une boucle infernale autour d'Aoste avec trois ascensions dont la montée vers la station de Pila (17 km à 7,1%) en dernière difficulté d'une journée avec 4 400m de dénivelé positif et qui lancera les premières hostilités en vue de la victoire finale. La dernière semaine est tracée un peu bizarrement, si l'an passé, les organisateurs avaient prévu une orgie d'étapes ardues, cette année, il faudra attendre les 19e et 20e étapes pour voir des étapes de haute montagne. Mais de ce côté là, ils n'y sont pas allés de main morte.

Lors de la 19e étape, les coureurs auront rendez-vous avec trois ascensions qui culminent à plus de 2 000m dont le Passo Giau, Cima Coppi de cette édition. Avec une étape qui se terminera avec une courte ascension vers Alleghe pour clore une journée à 5000m de dénivelé positif. Le lendemain, beaucoup moins d'ascensions à escalader (3 700m) mais la double ascension de Piancavallo (13,8 km à 8%) comme juge de paix de cette 109e édition. Comme l'an passé, les 3 459 km du Giro se finiront par une étape dans les rues de la capitale italienne, Rome, pour connaître le successeur de Simon Yates (Visma-Lease a Bike).