Petacchi: "C'était risqué"

Danilo Napolitano (ITA/Lampre), vainqueur de l'étape: "Gagner chez Petacchi, cela vaut le triple d'une victoire ordinaire. Dans le dernier kilomètre, McEwen m'a pris la place dans la roue de Petacchi. Mais je ne me suis pas démoralisé. Une semaine avant le départ du Giro, je n'étais pas sûr de le courir. Je n'étais pas bien au Tour de Romandie. Heureusement, la famille Galbusera (propriétaire de Lampre) et Martinelli (directeur sportif) m'ont fait confiance. L'équipe est organisée autour de Damiano (Cunego), c'est normal.

Je suis un peu l'intrus dans l'équipe mais en même temps, je leur enlève de la pression en gagnant. L'an dernier, j'ai couru la Vuelta mais je ne l'ai pas terminée. Cette fois, j'espère aller jusqu'à l'arrivée à Milan. La dernière étape passe chez moi. J'habite sur le lac d'Iseo depuis 1999. La piste aux JO de Pékin ? Je n'exclus rien. Cela dépendra de mon équipe. J'ai couru le scratch aux Championnats du monde, 5e (en 2006) et 11e (en 2007). Mais j'aurai besoin d'un mois pour me réhabituer à la piste. C'est autre chose."

Marco Pinotti (ITA/T-Mobile), leader: "Après l'étape de Fiorano, beaucoup de coureurs se sont rapprochés. Ca devient plus compliqué. Je ne pourrai pas surveiller tout le monde. Je vais essayer de suivre dans la montée de Notre-Dame de la Garde. J'espère garder le maillot rose."

Alessandro Petacchi (ITA/Milram), 3e de l'étape: "Je crois avoir fait un beau sprint. Mais j'ai pris le risque de partir de loin, vent de face. Peut-être en serait-il allé autrement si j'avais attendu quarante mètres de plus. Mais Hushovd était déjà lancé, c'était risqué."

Thor Hushovd (NOR/Crédit Agricole), 6e de l'étape: "On a fait le sprint à trois pour la première fois. Dean et Furlan m'ont lancé. Mais je me suis retrouvé trop tôt devant. Il m'a manqué l'accélération."