Bruno Armirail, le timide espoir à la veille de la 16e étape du Giro : "Garder le maillot rose mardi serait fantastique"

Bruno Armirail est un fier leader d'un Giro éprouvant, à la veille de la 16e étape. Le rouleur de Groupama-FDJ rappelle cependant, lors d'une conférence de presse à distance ce lundi, qu'il est présent au soutien de Thibaut Pinot, sur ce Tour d'Italie. Mardi, la montagne se dresse devant Armirail, qui pourrait reprendre une casquette de gregario… mais il n'écarte pas l'idée de rester en rose.

Le maillot rose reste un équipier. "Ce sera tout pour Thibaut Pinot", a assuré Bruno Armirail, en visioconférence de presse lors de la deuxième journée de repos du Giro ce lundi. "L'équipe garde l'objectif de disputer le classement général avec Thibaut (actuellement 11e à 4'23" de son coéquipier, NDLR)", précise le rouleur de la Groupama-FDJ.

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"Mon rôle sera de garder le plus longtemps possible le maillot", a cependant expliqué le champion de France de contre-la-montre à la veille d'une très montagneuse 16e étape, partant de Sabbio Chiese en Lombardie pour arriver au sommet de l'interminable Monte Bondone, aux 21,4 kilomètres à 6,7% de pente moyenne.

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"Du bonus", toujours du bonus

"Une fois que je l'aurais perdu, il faudra rester le plus longtemps au contact de Thibaut pour l'aider à décrocher une victoire d'étape ou signer le meilleur classement général possible, poursuit-il. A voir si ça peut se faire (une victoire d'étape de Pinot, NDLR) par une échappée ou à la pédale." Au classement général, le leader de la Groupama-FDJ accuse 3 minutes et 15 secondes de retard sur Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), actuel dauphin d'Armirail, 3'13" sur Primoz Roglic (Jumbo-Visma).

En attendant, Bruno Armirail compte profiter du Maglia Rosa, qu'aucun coureur français n'avait enfilé depuis Laurent Jalabert en 1999, et qu'il a revêtu samedi soir : "C'est que du bonus d'avoir eu ce maillot rose, si je peux le garder demain soir (mardi), ça serait fantastique (sic)."

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Un Grand Tour terrible

Les deux premières semaines de la course ont été éprouvantes, avec une pluie battante qui a rincé presque tous les jours le peloton, par ailleurs essoré par des germes (dont ceux du Covid-19) ayant causé une quarantaine d'abandons, dont celui de Remco Evenepoel.

Armirail est ainsi un leader en un sens héroïque : "Ignatas (Konovalovas, son coéquipier) a parlé avec Luis Léon Sanchez, dans le peloton depuis une vingtaine d'années (il est âgé de 39 ans, NDLR). Ce Giro est le Grand Tour le plus difficile qu'il ait connu (sur 29 disputés, NDLR). Alors porter le maillot rose à la 16e étape du grand tour le plus difficile de ces vingt dernières années, ça fait plaisir."

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