Giro 2023 | Remco Evenepoel : "Primoz Roglic est nerveux"
Mis à jour 11/05/2023 à 19:43 GMT+2
Invité des Rois de la Pédale après la sixième étape du Tour d'Italie ce jeudi autour de Naples, Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) s'est voulu rassurant sur son état de santé après ses deux chutes de mercredi. Mieux, le moral va bien. La preuve, le champion du monde rejette la pression sur son principal adversaire, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) qu'il trouve nerveux depuis le départ.
Remco Evenepoel a beau être un gamin, il maîtrise l'art de la communication. Et s'il oublie parfois de prendre des pincettes, c'est pour mieux piquer ses adversaires. Primoz Roglic (Jumbo-Visma) en a fait les frais ce jeudi à l'issue de la 6e étape du Giro 2023 tracée autour de Naples. Invité des Rois de la Pédale, l'ancien maillot rose a été invité par Philippe Gilbert à donner son avis sur Primoz Roglic. Et le moins que l'on puisse dire c'est que le Belge avait des choses à dire.
"J'ai l'impression que Roglic est nerveux, a-t-il d'emblée répondu. Il sait qu'il a 44 secondes de retard". Le Slovène avait en effet pris une petite claque sur le chrono inaugural de samedi (+43''), à laquelle il faut ajouter une petite seconde de bonification glanée sur la 3e étape. Comment Evenepoel justifie cette sortie ? "Les Jumbo-Visma sont nerveux dans le peloton, ils poussent beaucoup mais ça c'est leur style", ajoute-t-il. Ambiance… Lui-même a été montré du doigt mercredi pour la chute qu'il aurait causé dans le final. Remco Evenepoel se serait d'ailleurs excusé auprès d'Alex Kirsch, le coureur qu'il a heurté.
Evenepoel attend le chrono avec impatience
"Après le chrono et l'étape d'avant-hier, je pense que pour l'instant je suis le plus fort, assure encore Evenepoel. Pour le moment, c'est un scénario idéal pour nous. En Catalogne j'étais derrière, là je suis devant. Pour nous, il n'y a pas de stress, plus pour eux je pense." Le leader des Soudal-Quick Step fait référence au dernier Tour de Catalogne remporté par Roglic. Vainqueur de la 1re étape, celui-ci avait profité des bonifications pour prendre la tête puis coller aux basques de son rival jusqu'à l'arrivée à Barcelone six jours plus tard. Ce qui avait fortement déplu à Evenepoel qui l'avait fait savoir.
"On va voir demain s'il va essayer de reprendre du temps", conclut enfin Evenepoel qui se demande sans doute encore comment son corps va réagir 48 heures après les deux chutes de mercredi. Vendredi, vers Gran Sasso, il ne faudra pourtant pas flancher car les leaders s'y expliqueront pour la première fois. Une étape qualifiée de "troplongue" par Evenepoel dans un sourire. Il a aussi prévenu que son seul objectif était de ne pas perdre de temps et de se concentrer sur le contre-la-montre de dimanche pour la deuxième danse après celui de samedi dernier. Une attitude de patron qui sait où il veut aller.
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