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Tadej Pogacar, Wout van Aert, Peter Sagan, David Gaudu et compagnie : le Canada, "the place to be"

Simon Farvacque

Mis à jour 09/09/2022 à 18:40 GMT+2

GRANDS PRIX DE QUÉBEC ET MONTRÉAL - Deux épreuves de retour et deux stars pour les découvrir. Tadej Pogacar et Wout van Aert vont se frotter pour la première fois aux courses canadiennes, qui se dérouleront vendredi et dimanche, après deux éditions annulées. Mais la qualité du casting ne s’arrête pas là. A deux semaines des Mondiaux, le rendez-vous a été coché par de nombreux cadors du peloton.

La folle journée de Van Aert, du Km 0 au carnage d'Hautacam

Sacré retour aux affaires. Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, les Grands Prix de Québec et de Montréal ont attiré un casting majestueux, cette année. Vendredi, puis dimanche, Tadej Pogacar, Wout van Aert, Geraint Thomas, Michael Matthews, Biniam Girmay ou autre Peter Sagan seront à l’œuvre, à deux semaines des Mondiaux, dont la course en ligne se tiendra le 25 septembre.
Van Aert ne vient pas seulement en préparation. Un euphémisme à l’aune des derniers résultats du prodigieux maillot vert de la Grande Boucle : 2e à Hambourg, vainqueur à Plouay. "Gagner ces deux courses (Québec et Montréal) constitue un objectif en soi", a-t-il déclaré mercredi après avoir reconnu un parcours "vraiment costaud, taillé pour des coureurs explosifs, des spécialistes de classiques." Taillé pour lui, donc.
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Van Aert à l'attaque, Pogacar et Vingegaard l'accompagnent : Echappée royale au Km 0 !

Sprint en côte… ou course de mouvement ?

Vendredi soir (heure française), c’est le Grand Prix de Québec qui lancera le diptyque. Une épreuve dont Michael Matthews est double tenant du titre. L’Australien avait succédé à Peter Sagan, lui aussi double lauréat de cette course, qui s’achève régulièrement par un sprint en côte. Un sprint encore probable, entre coureurs émoussés par 3 000 mètres de dénivelé, répartis sur les 16 tours d'un circuit de 12,6 km (soit 201,6 bornes).
Dimanche, le terrain sera un peu plus propice aux offensives, avec une ascension de 1,8 km à 8%, pour un total de 4 842 mètres de dénivelé, sur 221,4 bornes. Mais que ce soit pour Pogacar ou Van Aert, qui découvrent tous les deux ces Grands Prix, la donne ne change pas tant. Impossible de les rayer de la liste des prétendants. En revanche, le Slovène, 2e du Tour de France cette année, n’a pas repris aussi fort que "WVA" : abandon lors de la Clasica San Sebastian, 89e de la Bretagne Classic quatre semaines plus tard.
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Et pourtant, Pogacar a harcelé Vingegaard : la compilation de ses attaques

Direction l’Australie dès lundi

Le contingent français a aussi de l’allure. David Gaudu, Guillaume Martin et Romain Bardet auront sans doute une belle carte à jouer dimanche. Christophe Laporte sera un lieutenant de luxe pour Van Aert – voire plus, façon 19e étape du Tour cette année ? – a minima vendredi. Côté belge, mais formation tricolore, on note la présence de Greg van Avermaet (AG2R Citroën), vainqueur sortant à Montréal. Diego Ulissi, lauréat de l’édition 2017, sera aussi de la partie, aux côtés de Pogacar.
La plupart des coureurs qui enchaîneront avec la quête du maillot arc-en-ciel – ce sera le cas de Van Aert et Pogacar –, à Wollongong, vont prendre la direction de l’Australie dès lundi, pour avoir le temps d’encaisser le décalage horaire. Pour ce qui est de l’aspect sportif, ce dernier tremplin a de quoi les satisfaire, le circuit proposé pour les Mondiaux étant lui aussi sélectif, sans être destiné aux purs grimpeurs. Une raison de plus pour avoir un œil sur le Canada, vendredi et dimanche.
Avec AFP.
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Alaphilippe a tenté mais Van Avermaet était le plus costaud : l'arrivée du GP de Montreal

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