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Astarloa dans les étoiles

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ParEurosport

Publié 13/10/2003 à 10:30 GMT+2

L'Espagnol Igor Astarloa a été sacré champion du monde dimanche à Hamilton, en s'imposant devant son compatriote Alejandro Valverde et Peter Van Petegem. L'Italien Paolo Bettini, grandissime favori, termine au pied du podium, à la quatrième place. Décepti

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Crédit: Eurosport

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Au bout de l'ennui
Un an après la victoire de Cipollini sur le parcours plat comme une galette de Zolder, on nous avait annoncé une toute autre limonade à Hamilton. Avec ses deux bosses, le circuit canadien s'annonçait sélectif et propice à une course de mouvements. A l'arrivée, ce Mondial 2003 a accouché d'une course bien terne, qui ne s'est décantée que dans le dernier tour, sous l'impulsion de Peter Van Petegem. Auparavant, les attaques se sont succédé, mais toutes étaient vouées à l'échec. La faute notamment au vent de trois-quarts face dans les deux ascensions, transformant chaque offensive en calvaire. Au moins cette course cadenassée a-t-elle évité un nouveau sprint massif...
LE FILM DE LA COURSE
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Astarloa, la consécration
L'Espagne comptait plutôt sur Oscar Freire, fort de ses deux titres de champion du monde, et dont le profil semblait convenir à merveille au tracé canadien. Mais c'est finalement Igor Astarloa qui est allé chercher le maillot arc-en-ciel. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne l'a pas volé. Le coureur de la Saeco, qui portera l'an prochain les couleurs de la formation Cofidis, s'est imposé au courage. Malgré une chute à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, le natif d'Ermua a su trouver les ressources pour prendre le bon wagon dans l'ultime boucle.
Profitant du marquage entre les ténors (Bettini, Van Petegem, Boogerd), il a alors su attaquer au bon moment, à l'entame des cinq derniers kilomètres. Et contrairement à Jeannie Longo la veille, l'Espagnol a tenu jusqu'au bout, préservant cinq secondes à l'arrivée sur son compatriote Alejandro Valverde. Déjà vainqueur de la Flèche Wallonne au printemps, Astarloa vit décidément une belle année 2003. C'est également le quatrième sacre espagnol depuis 1995, après la victoire d'Olano en Colombie (1995) et le doublé de Freire (1999, 2001).
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Bettini n'a rien pu faire
Etre favori, c'est bien. C'est l'assurance d'être respecté, et même craint. L'être trop n'est jamais bon signe. Paolo Bettini l'a appris à ses dépens dimanche. Annoncé à juste titre comme l'homme à battre, le Toscan était trop surveillé pour pouvoir s'extirper et filer vers son premier titre de champion du monde. Le double vainqueur de la Coupe du monde a pourtant répondu présent, tout comme son équipe, qui a joué sa carte jusqu'au bout, à l'image d'un Danilo Di Luca irréprochable.
Après avoir posé plusieurs banderilles lointaines, Bettini a suivi avec une incontestable aisance Van Petegem dans le dernier tour. Mais le Belge, comme Boogerd d'ailleurs, ne l'aurait laissé partir pour rien au monde et la dernière bosse ne lui a pas permis de faire la différence. Le parcours n'était peut-être pas assez dur pour l'homme fort de cette saison 2003...
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Trop juste, les Bleus
Sans véritable leader, l'équipe de France n'avait d'autre choix que de se lancer dans les coups, en espérant tirant le bon numéro. Malheureusement, le parcours n'était pas propice aux offensives. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Samuel Dumoulin et Christophe Rinero ont ainsi tenté leur chance, l'un en solitaire, l'autre dans un groupe, mais avec le même constat d'échec. Cédric Vasseur a lui confirmé ses bonnes dispositions actuelles.
Très facile, le coureur de l'équipe Cofidis s'est souvent montré à l'avant de la course. Il a toutefois manqué de jambes pour répondre à l'offensive de Van Petegem dans le dernier tour. 27e, Vasseur espérait sans doute mieux. Tout comme Laurent Brochard, 24e et premier tricolore, ou encore Moncoutié et Halgand, qui n'ont jamais été vraiment dans l'allure. Le bilan tricolore est donc plutôt mince, mais fallait-il attendre un miracle ?
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