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Hamilton: Ils ont dit...

ParAFP

Publié 12/10/2003 à 21:00 GMT+2

Retrouvez les principales réactions enregistrées dimanche soir à Hamilton, à l'issue des Mondiaux sur route qui ont consacré Igor Astarloa. L'Espagnol était encore incrédule après avoir endossé le maillot arc-en-ciel, qui restera sur ses épaules pendant une année.

Igor Astarloa (ESP/vainqueur)
"Je n'arrive pas à le croire! Pour moi, c'est comme gagner le Tour de France! Dans le dernier tour, j'ai parlé avec Oscar (Freire) et il m'a dit qu'il n'était pas en mesure de suivre Bettini. Il m'a dit: occupe-toi de Bettini et moi je reste derrière en cas de sprint. Après, dans le groupe de tête, on commençait à se regarder et le peloton revenait. J'ai démarré et je me suis donné à fond dans les deux derniers kilomètres. Je ne suis pas plus fort que Bettini mais j'ai pris le risque".
Peter Van Petegem (BEL/3e)
"Je ne suis pas déçu et n'ai pas de regret. J'ai assumé mes responsabilités. Je me suis montré au moment attendu. C'est Bettini qui n'a pas fait ce qu'il fallait. Dans la dernière ascension, j'ai vu que Bettini était sur un petit développement et j'ai alors décidé d'attaquer. Ce n'était plus le Bettini du mois d'août (victoire à la Clasica San Sebastian)".
Paolo Bettini (ITA/4e)
"Quand Astarloa a attaqué, j'ai essayé de jouer au plus malin. J'avais les moyens d'aller le chercher mais je ne voulais pas travailler pour les autres qui n'attendaient que cela. Ensuite c'était trop tard!"
Michael Boogerd (PB/5e)
"Je suis satisfait de cette 5e place. J'ai fait ce dont j'étais capable. Je n'étais pas assez explosif pour suivre Astarloa. Il mérite sa victoire. C'est un excellent coureur et un garçon sympathique".
Cédric Vasseur (FRA/27e)
"Je suis un peu déçu. J'avais de bonnes sensations. Charly (Bérard, le sélectionneur) avait dit d'user les cartouches à bon escient. J'ai mis le nez à la fenêtre un peu trop tôt. J'ai manqué de fraîcheur dans la dernière ascension pour accompagner les meilleurs. Mais Igor (Astarloa) mérite sa victoire. Il a su user de sa force au bon moment. Ici, on a tapé un peu dans toutes les directions. On manque d'un leader de la trempe de Jalabert".
Laurent Brochard (FRA/24e)
"J'étais très bien jusqu'aux 200 km. Ensuite, plus de courage. Le circuit était très difficile. Les bosses revenaient super vite et c'était difficile de récupérer. On a essayé d'aller dans tous les coups voire même de provoquer, mais c'était bien cadenassé. On espérait bien sûr des places plus honorables".
Sylvain Chavanel (FRA/84e)
"A deux-trois tours de l'arrivée, je commençais à coincer. Je manquais de distance. C'est la première fois que je faisais une distance aussi longue. Mais je suis content de moi. Même physiquement je ne suis pas détruit".
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