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Les hommes de l'année

Eurosport
ParEurosport

Publié 31/12/2009 à 11:36 GMT+1

Suite de notre rétrospective de la saison 2009. Après les courses, voici les hommes de l'année choisis par les membres de la rubrique cyclisme. On y retrouve que deux noms, ceux de Mark Cavendish, pour sa razzia de victoires, et de Lance Armstrong, pour sa razzia médiatique.

CAVENDISH A CHANGE DE DIMENSION
Qui d'autre? Avec pas moins de 23 succès cette saison, le sprinter de l’Ile de Man a confirmé qu’il était, de très loin, le meilleur sprinter du peloton actuel. Seulement battu cette année par Tyler Farrar sur Tirreno-Adriatico et Alessandro Petacchi à l’arrivée de la 2e étape du Giro, Cavendish, toujours parfaitement emmené par un train à son entière dévotion, n’a peur de personne à l’heure de l’emballage final. Au-delà de son coup de rein dévastateur, le sprinter britannique a surtout réussi à faire taire ses détracteurs en parvenant à triompher de Milan-San Remo. Le protégé de Bob Stapleton a indéniablement franchi un cap et étendu son registre à cette occasion. Egalement vainqueur de six étapes sur la Grande Boucle, il ne manque finalement à sa somptueuse saison que le maillot vert que l’audacieux Thor Hushovd lui a chipé en montagne.
CORENTIN DUPREY
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CAVENDISH SUR LA LONGUEUR
 Le sprinteur de l'Ile de Man, lauréat de notre premier Classement Eurosport, a marqué l'année 2009. Sur toute sa longueur. Et c'est pour cette raison que le régulier Britannique mérite amplement le titre du coureur de l'année, plus encore qu'un Alberto Contador. Son bilan est tout simplement impressionnant : au total, ce sont 23 bouquets qui ont été glanés, dont six sur le seul Tour de France et quatre sur le Tour d'Italie. Pour sa première participation à Milan-San Remo, qui célébrait sa 100e édition en mars dernier, Cavendish franchit la ligne en tête, devant l'Allemand Heinrich Haussler et le Norvégien Thor Hushovd, décrochant ainsi sa première victoire dans une grande classique.  Et dire qu'il n'a que 24 ans. Ce n'est sans doute que le début de son règne...
FRANCOIS-XAVIER RALLET
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ARMSTRONG, OF COURSE
Avant de susciter l'opprobre et de m'attirer les foudres de certains, petite précision: non, Lance Armstrong n'est évidemment pas le meilleur coureur de l'année. Cavendish et Contador, en trustant à eux deux l'essentiel des lauriers, sont au-dessus du lot. On pourrait trouver 20 coureurs qui, en termes de résultats, ont été supérieurs à Armstrong en 2009. Mais l'homme qui a créé l'évènement au cours d'une saison parfois soporifique, c'est le Yankee que tout le monde adore détester. Parce qu'il est le seul coureur cycliste aujourd'hui dont la notoriété transcende le cadre de ce sport. L'impact de son retour à la compétition a été colossal.
Partout où il est passé, il a drainé des foules considérables. Son pouvoir d'attraction, de cristallisation même, reste inégalé. Sa guéguerre avec Contador chez Astana fut le fil rouge de la saison et a pimenté le Tour de France. Beaucoup l'adorent. Beaucoup (plus encore) le détestent. Mais tout le monde a un avis sur lui. Il fascine autant qu'il exaspère. Chaque parole de ce pro de la comm' semble avoir été préparée par des experts six mois à l'avance, même ses réactions d'après-course. N'empêche, chacune de ses sorties, verbales ou cyclistes, intéresse. C'est comme ça. 2009 restera donc comme l'année du retour d'Armstrong., qu'on le veuille ou non. Sportivement, il a gagné son pari avec sa 3e place sur le Tour, prouvant que sa science de la course restait intacte. Image sulfureuse? Oui. Suspicion? Encore oui. Mais elle est partout, de toute façon. Et puis, après tout, le Tour 2009 a marqué un retour à un calme relatif sur le front du dopage, en surface au moins, alors que les trois éditions sans Armstrong (Puerto en 2006, Ramussen et Vinokourov en 2007, Ricco et Piepoli en 2008) avaient été pourris par les scandales. C'est peut-être ça, aussi, l'effet Armstrong...
LAURENT VERGNE
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SACRE JUANITO !
JuanPelota !  le nickname dont s'est affublé le boss himself, la veille du départ du Tour (Voir ici). Honnêtement, on était quelques uns à ne pas y croire du tout à sa success story. Faut dire que moi, je ne croyais même pas à la réalité de son retour 8 mois auparavant... Ca m'apprendra ! J'étais seulement convaincu que dans l'hypothèse où L.A. retrouverait un très bon niveau, il ne serait pas plus inquiété par les inspecteurs de la lutte anti-dopage que par le passé.
 Alors, comme la plupart des gens, ce type m'a complètement scié. Déjà, en se montrant capable de finir - facile - le Giro. Et puis évidemment en grimpant sur le podium du Tour. Mais, soyons clairs, c'est dans le registre de la com' et de l'intox que le personnage m'a complètement étourdi. Et ça tourne encore quand il prédit qu'il sera mieux disposé en 2010 pour gagner le Tour, quand il annonce vouloir courir encore pendant deux ans... Que les anti-L.A en gardent un peu sous la pédale ! Même les plus grands ne sont pas à l'abri d'un excès de confiance.
Mais je veux bien croire que ses conseillers en com' nous réserveront encore quelques bonnes blagues pour 2010. Sacré Juanito...
PATRICK CHASSE
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