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Liège-Bastogne-Liège : une "Doyenne" très ouverte

ParAFP

Mis à jour 20/04/2013 à 22:16 GMT+2

La "Doyenne" des classiques, Liège-Bastogne-Liège, s'annonce plus indécise que jamais, aucun favori n'ayant dominé les classiques précédentes. Philippe Gilbert, tentera de s'imposer chez lui, pour la deuxième fois en trois ans.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Deux ans après son unique et magistrale victoire, Philippe Gilbert, l'enfant du pays rêve de gagner habillé du maillot arc-en-ciel de champion du monde, à Ans, où la ligne est installée sur les hauteurs de Liège. Comme deux spécialistes de la "Doyenne", le champion belge Eddy Merckx (1972, 1975) et l'Italien Moreno Argentin, le dernier à l'avoir fait en 1987. "La motivation est partagée car ce sont des courses qui font rêver énormément de coureurs", note le Wallon. La différence tient au soutien du public, dit-il. Les supporters sont attendus par milliers dans la seule côte de la Redoute, l'un des lieux-symboles de la "Doyenne", tout près du village où il a grandi.
Le remplacement sur le parcours de la côte de la Roche-aux-Faucons par celle de Colonster, moins pentue, à 17 kilomètres de l'arrivée, ouvre toutefois l'éventail des prétendants. En raison de ce changement dû à des travaux de voirie, Gilbert prévoit qu'un peloton encore fourni se présentera au pied de Saint-Nicolas, le dernier "mur" à l'entrée de Liège, souvent déterminant.
Il ne reste plus ensuite que la montée en paliers vers Ans pour faire la différence au bout des 261,5 kilomètres de ce steeple-chase géant. Au long de cette journée à travers les vallées des Ardennes, avec près de 4.800 mètres de dénivelé positif au total, les hommes forts sont avantagés, même si la météo prévoit un vent et un temps frais de face pour la partie finale. Mais les puncheurs, type Gilbert, sont autant concernés que les grimpeurs.
Valverde et Rodriguez en favoris
"Personne n'écrase la concurrence", estime le champion du monde au vu des deux premières courses du triptyque ardennais qui a échappé aux favoris (Amstel Gold Race pour Kreuziger, Flèche wallonne pour Moreno). Dès lors, le jeu tactique prend une importance supplémentaire avec, pour conséquences, le marquage des favoris et l'intérêt dans une équipe de disposer d'une autre carte.
Au départ du palais des Princes-Evêques à Liège, les favoris sont à chercher aussi du côté espagnol. Alejandro Valverde, deux fois vainqueur, "C'est la classique qui me convient le mieux", estime-t-il, et Joaquim Rodriguez, apparemment remis de sa récente chute, figurent en première ligne à côté de Gilbert. Tout comme Vincenzo Nibali, qui avait embrasé le final l'an passé (2e), si l'Italien a récupéré des efforts fournis pour gagner le Tour du Trentin vendredi.
Le Sicilien, qui a changé d'équipe durant l'intersaison, dispose d'un solide entourage comportant son vainqueur de 2012, le Kazakh Maxim Iglinskiy, et l'Italien Enrico Gasparotto. Rodriguez, lui aussi, est épaulé efficacement (Moreno, G. Caruso) au point que, dans les déclarations préliminaires, Gilbert a affirmé vouloir lui confier le poids de la course. Mais d'autres, à commencer par l'Australien Simon Gerrans et le Français Pierre Rolland, ou encore la formation Sky qui enregistre le retour du Britannique Chris Froome (à côté de Henao et Uran), ont des atouts de trouble-fête.
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