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Geslin prend sa part

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ParEurosport

Publié 18/04/2006 à 16:10 GMT+2

Vainqueur de Paris-Camembert au sprint mardi, le Français Anthony Geslin (Bouygues Telecom) a signé son premier succès de la saison 2006. Le médaillé de bronze des derniers Mondiaux, qui succède à Laurent Brochard, monte peu à peu en puissance. Une bonne

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Crédit: Eurosport

Pour le quatrième succès de sa carrière, le plus important à ce jour, Geslin a devancé au sprint un petit groupe. Cédric Coutouly (26 ans) et l'expérimenté Charles Guilbert (33 ans) se sont inclinés face au coureur d'Alençon, trop heureux de s'imposer pratiquement à domicile, à une cinquantaine de kilomètres de son lieu de naissance. "Quand j'étais petit, je venais voir la course avec mes parents", a raconté le Mayennais d'adoption, établi à Château-Gontier. L'histoire rappelle celle de Laurent Brochard, le détenteur du record des victoires à Vimoutiers (2001, 2003, 2005) absent cette année mais qui a téléphoné après l'arrivée à Geslin pour le féliciter.
En plaçant l'un des siens (Vincent Jérôme) dans l'échappée de douze coureurs qui s'est présenté sur le circuit final avec près de trois minutes d'avance, l'équipe Bouygues Telecom s'est dispensée de rouler. Le peloton, emmené principalement par les coureurs de la Française des Jeux, s'est rapproché à 40 secondes à l'avant-dernier passage sur la ligne, à 20 kilomètres de l'arrivée. "C'était trop peu pour aller au bout", a regretté Patrice Halgand, l'un des plus actifs dans l'échappée avec son coéquipiers Anthony Charteau.
"J'ai franchi un cap"
L'ancien vainqueur d'étape sur le Tour s'est consolé en constatant sa montée en puissance à l'approche du Giro qui passera par le Tour de Romandie, sa première course ProTour de la saison. Le Colombien Leonardo Duque s'est dégagé ensuite dans le mur des Champeaux, le dernier obstacle situé à 10 kilomètres de l'arrivée, avec Laurent Lefèvre, l'un des coéquipiers de Geslin. Le duo n'a été repris qu'aux 2 kilomètres avant un contre de Guilbert sans réussite.
"J'avais le beau rôle puisque Laurent était devant. Je n'ai eu qu'à me concentrer sur le sprint. Laurent m'a parfaitement emmené, il m'a pris aux 500 mètres et m'a déposé aux 200 mètres ", s'est félicité le vainqueur qui est tombé dans les bras de sa maman après la ligne. "Cette année, j'ai franchi un cap. Ma médaille de bronze m'a donné confiance et j'ai pris de la 'caisse' en courant les grandes classiques", a conclu Geslin, premier Français à Milan-Sanremo (29e) et au Tour des Flandres (18e).
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