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Paris-Camembert : Fédrigo (FDJ) au sprint

ParAFP

Publié 09/04/2013 à 19:10 GMT+2

Pierrick Fédrigo s'est imposé au sprint dans la semi-classique Paris-Camembert. Sylvain Georges (2e) et Pierre Rolland, échappés, complètent le podium. Jules Justin reste leader de la Coupe de France.

2012 Tour de France Pierrick Fedrigo Pau Etape 15

Crédit: AFP

Pierrick Fédrigo (34 ans) a ajouté mardi à son palmarès la semi-classique, Paris-Camembert, une manche de la Coupe de France qui lui avait curieusement échappée jusqu'à présent. Devant la ligne d'arrivée jugée en faux-plat montant, Fédrigo n'a laissé aucune chance à ses trois compagnons d'échappée (Rolland, Georges et Antomarchi) lancés dans le final, au mur des Champeaux, à l'entrée des dix derniers kilomètres.
Sous le ciel normand, Mike Terpstra, frère cadet du champion des Pays-Bas (Niki Terpstra, troisième de Paris-Roubaix dimanche), a insisté jusqu'au mur des Champeaux après l'échec du groupe auquel il appartenait (De Clercq, Pineau, Briton, El Fares, Coquard, Chérel, Antomarchi). Mais la pente et l'accélération de Rolland ont fait office de révélateurs, "En haut du mur, Pierre (Rolland) a relancé comme un fou. C'était une bonne roue à prendre", a expliqué Fédrigo, jusque-là sur la réserve. Terpstra ne reviendra plus. Dans les derniers kilomètres, le coureur de la FDJ a trouvé des compagnons prêts à collaborer jusqu'à l'arrivée à Vimoutiers en la personne de Pierre Rolland (Europcar), Sylvain Georges (AG2R) et Julien Antomarchi (La Pomme Marseille). Au sprint, Pierrick Fédrigo s'est imposé nettement face à Sylvain Georges et Pierre Rolland.
"Se faire battre par Pierrick dans une arrivée pareille, c'est normal", a souligné Pierre Rolland troisième, très remuant dans le final. Son compagnon d'échappée Sylvain Georges reconnaissait aussi la supériorité de l'Aquitain pour une arrivée au sprint, "Il (Fédrigo) est plus puissant que moi". Fédrigo déclarait à l'arrivée avoir songé à l'abandon, en raison des conditions climatiques, "C'était au courage ! J'ai failli m'arrêter plusieurs fois sur le bord de la route. Les sensations sont revenues au fur et à mesure des kilomètres. Et la fatigue se faisait sentir pour tout le monde... On court dans ces conditions (météo) depuis un long moment et une grosse partie des coureurs est fatiguée. Moralement aussi, c'est usant. J'ai fait la course au métier. Elle me convient mais je n'avais encore jamais pu gagner.On était quatre bons rouleurs, on y a cru jusqu'au bout"
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