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Meersman prend du galon

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/03/2012 à 17:50 GMT+1

Troisième mardi, le Belge Gianni Meersman (Lotto) a remporté au sprint la 4e étape de Paris-Nice devant le Slovène Grega Bole (Lampre) et le Néerlandais Lieuwe Westra (Vacansoleil). Bradley Wiggins (Sky), qui a surveillé Alejandro Valverde (Movistar) dans le final, reste leader au général.

Paris Nice Meersman

Crédit: AFP

On attendait une nouvelle fulgurance d'Alejandro Valverde (Movistar). La légère bosse en fin de parcours s'y prêtait. Mais l'Espagnol a été surveillé de près sur toute la montée par le leader du général Bradley Wiggins (Sky) et n'a donc pu lui fausser compagnie. C'est finalement au sprint que s'est jouée cette 4e étape de la course au soleil et c'est le Belge Gianni Meersman, déjà troisième hier, qui s'est imposé devant le Slovène Grega Bole (Lampre), qui avait lancé le sprint mais trop tôt, et le Néerlandais Lieuwe Westra (Vacansoleil).
Valverde s'est contenté de la 8e place devant Wiggins (10e). L'écart reste donc le même au général entre les deux hommes (20 secondes)."Notre objectif aujourd'hui était de laisser partir une échappée jusqu'à l'arrivée, a expliqué le Britannique. Mais Rabobank a roulé, comme l'écart était de trois minutes. C'était parfait pour nous, on est resté dans les roues, on a pu garder les gars dans l'équipe pour les prochaines étapes. Le final était fou, il y avait des rond-points, c'était très dangereux, mais j'étais bien, je suis resté tout le temps dans les cinq premiers. C'était une arrivée pour Valverde, comme il n'était pas là (pour les bonifications), c'est une bonne opération."
Rabobank pour rien
Dans cette étape vallonnée mais sans grande difficulté, un groupe de cinq coureurs (Péraud, Fédrigo, B. De Clercq, Howard, Maté) a lancé l'échappée du jour dès le sixième kilomètre. L'écart a culminé à 5'20 après 29 km avant que la Rabobank de Luis Leon Sanchez, aidée ensuite par les Lampre de l'Italien Damiano Cunego, engage la poursuite. Un effort pour pas grand chose car l'Espagnol n'a pas été vu aux avant-postes... Le regroupement s'est opéré à 21 km de l'arrivée. Puis le Belge Thomas de Gendt a tenté sa chance, la jonction intervenant au seuil des six derniers kilomètres. On a également vu la formation de Sylvain Chavanel (4e au général) travailler - en vain - juste avant la dernière difficulté. On a aussi aperçu Andreas Klöden (Radioshack-Nissan) dans le dernier kilomètre seul devant. Mais l'Allemand de 36 ans n'a plus ses jambes de 20 ans et le peloton est revenu inexorablement.
Gianni Meersman, fils et petit-fils d'anciens coureurs professionnels, n'a lui que 26 ans. Et il a profité de sa forme actuelle pour signer sa deuxième victoire de l'année après une étape sur le Tour de l'Algarve en février. "Hier, on me disait c'est bien quand j'ai terminé troisième, mais ce qui compte c'est de lever les bras, a déclaré le Belge. On ne fait pas des sacrifices pour être deuxième ou troisième. Cet hiver, je me suis beaucoup entraîné pour les sprints. Je dois remercier l'équipe qui a travaillé vraiment fort." Celle-ci est sans doute la plus belle de sa carrière et il a eu raison de saisir sa chance. Jeudi, la 5e étape rejoint Mende (178,5 km) sur un parcours spectaculaire et accidenté, par les gorges du Tarn, avant la montée finale de 3 kilomètres (à 10 %). Cette fois, ce sera pour les costauds.
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